Certes, le parking des Tables Claudiennes ne résorbera pas à lui seul le problème récurrent du stationnement sur le bas des pentes. Et comme l’a souligné Gérard Collomb, une tel projet dans le quartier ne devrait pas revoir le jour « avant dix ans. » Moins sur le projet de libérer du stationnement pour tous que de permettre de stocker sa voiture pour aller vers les modes doux, le parking des Tables Claudiennes s’adressera finalement à un nombre restreint de personnes, puisque les résidents seront privilégiés. Sur un contingent de 105 places, 100 seront réservées aux résidents. Et avec 120 demandes déjà enregistrées, le Grand Lyon s’en remettra au tirage au sort pour désigner les heureux élus. La souscription des abonnements est d’ailleurs prévue pour novembre.
L’ouvrage aura coûté 4,2 millions d’€ à la communauté urbaine et décidé dans le cadre du plan de déplacements urbains, destiné à réduire la place de la voiture dans l’espace public. Le parking, de surface, aura cinq niveaux desservis par un monte-charge. Son aménagement est à la charge du délégataire, concernant le contrôle d’accès, la vidéo, la télégestion, la signalétique et la pose des barrières métalliques pour le stationnement des vélos. Ces dernières seront au nombre de cinq, comprenant deux poteaux permettant l’accrochage des vélos. 14 emplacements sont d’ores et déjà réservés pour les deux-roues à moteur sur l’ensemble des places de stationnement que comprend le site. Côté tarifs, il faudra compter 120€ mensuels pour les automobiles et 29,50 par mois pour les motos. L’ouverture est prévue au 1er janvier 2011.
Et le conseil communautaire devrait également voter lundi soir un ensemble de subventions d’un montant total de 667 240€ pour poursuivre le développement de l’entrepreneuriat à la lyonnaise, dans le cadre de sa politique globale en faveur de la création, la reprise et la transmission d’entreprise.