L’Olympique Lyonnais, battu pour la neuvième fois à l’extérieur pour 11
défaites au total en L1, est désormais 4e à six longueurs de Lille et
avec une différence de buts générale très défavorable (+ 8 contre + 24),
qui équivaut à un point de moins. La qualification pour la Champion’s League devient de plus en plus
hypothétique, même si elle reste possible mathématiquement. A six journées de la fin, il faudrait que les Lillois perdent deux fois, à
condition que les Lyonnais ne lâchent plus de points - et cela ne serait
pas forcément encore suffisant.
L’OL jouera encore quatre fois à domicile, dont dimanche contre le FC
Lorient (puis Valenciennes, Brest, Nice) et deux fois de suite à
l’extérieur, à Annecy contre Evian-Thonon-Gaillard, et à Ajaccio
(10 et 13 mai).
Pour Jean-Michel Aulas, économiquement, la participation à la
Champion’s League est bien plus importante que le gain de la Coupe de
France, mais perdre celle-ci contre Quevilly serait très mal venu
en termes d’image, surtout après la mauvaise impression laissée samedi
contre Marseille.
Toutefois, si la Ligue des Champions est en danger, l’Europa League l’est
également par le biais de la L1. Car l’Olympique Lyonnais est aussi sous la menace du TFC, 5e à égalité
de points mais avec un goal average légèrement inférieur (+7) alors que
Rennes est à deux unités et une différence égale à celle de Lyon.
Saint-Etienne pointe à trois points (+4).
Pour être certain d’être européen avant la fin du championnat,
l’OL doit gagner la Coupe de France contre l’US Quevilly, un club de
National. Mais les deux dernières sorties de l’équipe lyonnaise ont installé le
doute dans l’équipe et une partie de son entourage, comme elles ont terni l’image de
l’équipe auprès des supporters. Il sera intéressant de voir combien d’entre eux feront le déplacement au
Stade de France, le 28 avril...
Les matches à Ajaccio, contre le Gazelec, en demi-finale
de Coupe de France, et contre Marseille en finale de la Coupe de la
Ligue ont également semblé laisser des traces au niveau de l’usure mentale, en
raison de l’intensité émotionnelle de ces rencontres et de leur
préparation. Quatre jours seront-ils suffisants pour se refaire une santé et bien
négocier la réception de Lorient ?
Ensuite, l’OL aura une semaine pour se régénérer physiquement et
psychiquement afin de ne pas rater la finale contre Quevilly. Après Lorient, il faudra déjà commencer par cela avant de penser accrocher
la 3e place, ne serait-ce que pour se redonner un moral d’acier.