Le Tour de France du lyonnais Sam Dumoulin : "plus peur de la grandeur du Tour"

Le Tour de France du lyonnais Sam Dumoulin : "plus peur de la grandeur du Tour"
Samuel Dumoulin - DR

La 99e édition de la Grande Boucle cycliste s’élance ce samedi de Liège en Belgique pour  3 496,5 kilomètres. Durant les trois semaines de course à travers l’Hexagone, Samuel Dumoulin de l’équipe Cofidis tient son carnet de route sur Lyonmag.com.

"C’est vrai que je suis un habitué maintenant mais c’est toujours un grand plaisir d’être au départ du Tour de France! Hier j’ai compté ça va faire ma 9e participation." C’est un Samuel Dumoulin détendu et serein qui va se lancer dans la bataille samedi après-midi sur les six kilomètres du prologue tracé dans les rues de Liège. Pour le Vénissian de Cofidis, "à part l’appréhension des dangers de la course, il n’y a plus vraiment de stress. Je suis relax. Avec l’expérience, je sais comment ça se passe et je n’ai plus peur de la grandeur du Tour. Je suis du coup plus concentré sur le côté sportif." Car il sait que l’extra-sportif, dans ce grand barnum qu’est la plus belle course du monde (198 coureurs, 2 400 journalistes, 4 500 suiveurs, une course retransmise dans 190 pays), est une dépense d’énergie qui pèse au fil des trois semaines d’épreuve.
Sam s’est donc plié avec enthousiasme, mais aussi avec un certain détachement, au traditionnel cérémonial d’avant-Tour : le rassemblement des équipiers et des membres du staff jeudi à Verviers, la remise des équipements neufs, les examens médicaux, le briefing de Christian Prudhomme le directeur du Tour de France et la présentation des équipes sur la place Saint-Lambert de Liège. "Même si les sollicitations des journalistes ont un peu augmenté avec le temps car je me suis forgé un petit palmarès, j’ai appris à gérer. Et comme je me sens dans une bonne forme cette année, ça aide aussi mentalement à affronter la pression".
Malgré la situation "pas très saine" au sein de son équipe Cofidis, dont le manager Eric Boyer vient d’être limogé et remplacé par Yvon Sanquer "que nous n’avons pas encore rencontré", l’objectif du sprinteur de poche (1,59m) sera une nouvelle fois de gagner une étape comme en 2008 à Nantes. Et la première occasion pourrait se présenter dès dimanche avec l’arrivée en côte de la première étape à Seraing. Mais pour cela il faudra être immédiatement dans le rythme. "Ca ne me gêne pas ! Moi je suis un coureur "juteux", comme on dit, un puncheur. Cette arrivée me convient mieux qu’un final plat et ce n’est pas une côte très très pentue." On pourrait donc voir Dumoulin aux avant-postes rivaliser avec les Cavendish, Gilbert ou Sagan… si la malchance l’épargne. Car après une édition 2011 marquée pour lui par une succession de chutes et d’incidents mécaniques, la victoire le fuit depuis le mois janvier (vainqueur seulement du Grand Prix d'Ouverture La Marseillaise). "C’est vrai que je souhaiterais que la roue tourne pour pouvoir de nouveau relever les bras, ça me ferai du bien." A suivre…

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