Les demandeurs d'asile de Perrache condamnés à errer dans Lyon

Les demandeurs d'asile de Perrache condamnés à errer dans Lyon
Nathalie Perrin-Gilbert face aux demandeurs d'asile, lundi soir place Carnot (2e), après la réunion à la préfecture du Rhône - LyonMag

Malgré l’implication de la maire du 1er arrondissement de Lyon et de plusieurs associations, le préfet du Rhône n’a proposé aucune solution de relogement aux demandeurs d’asile qui campaient depuis un an à Perrache.

La mobilisation continue pour les quelque 80 sans-abris, évacués lundi matin dans le calme du campement qu’ils avaient installé voilà un an sur l’esplanade des taxis sous la gare de Perrache.
La plupart des ressortissants sont bulgares, macédoniens ou albanais. Ils demandent le droit d'asile. Une requête qu'il est presque impossible de voir aboutir, car ce ne sont ni des réfugiés politiques, ni des apatrides.
Après avoir migré place de la Comédie, devant l’Hôtel de Ville et plus particulièrement sous les fenêtres du sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb, les demandeurs d’asile ont été rejoints par Nathalie Perrin-Gilbert.
La maire du 1e arrondissement s’est démenée pour trouver une solution de relogement pour les familles. Sans succès pour l’instant.
Au sortir d’une réunion infructueuse à la préfecture du Rhône avec le préfet délégué à la sécurité Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts, le président de l’office français de l’immigration et de l’intégration, Perrin-Gilbert est allé elle-même annoncer la nouvelle aux familles, réunies place Carnot, donnant toutefois quelques gages d’espoir.
Ainsi, la situation de chaque famille sera étudiée, au cas pas cas, avant de faire l’objet de référés-liberté devant le tribunal administratif. "Le préfet nous l’a conseillés", explique Perrin-Gilbert. Les familles ont également pu conserver leurs effets personnels, matelas et couvertures. L’annonce a été accueillie par des applaudissements.
Les demandeurs d’asile ont aussi été autorisés à passer le nuit place Carnot (2e). Une solution sans lendemain. Nathalie Perrin-Gilbert, également secrétaire national du PS au Logement, veut intercéder auprès de Cécile Duflot, ministre du Logement, pour qu’une solution durable soit trouvée.

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8 commentaires
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angelisme le 12/07/2012 à 14:24

et pourquoi pas dans les futurs locaux vides de peugeot:encore un peu de patience et de solidarité couteuse et la France connaitra les joies de pays voisins (Espagne,Italie...) et bien sur la Grèce

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léonic le 12/07/2012 à 13:39
jm a écrit le 12/07/2012 à 12h44

Par exemple, l'ancienne Ecole des Beaux-Arts et l'ancien musée des télécom sont des locaux non utilisés de la mairie du 1er ! C'est bien de jouer les indignés et de froncer les sourcils devant les journalistes, agir c'est mieux.

Et pourquoi pas chez toi, ils serrons bien logés et nourris.

Aller un peu de courage!

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jm le 12/07/2012 à 12:45

Et cela finira par l'habituel "c'est pas ma faute, ils sont méchants" de Nathalie Perrin-Gilbert...

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jm le 12/07/2012 à 12:44

Par exemple, l'ancienne Ecole des Beaux-Arts et l'ancien musée des télécom sont des locaux non utilisés de la mairie du 1er ! C'est bien de jouer les indignés et de froncer les sourcils devant les journalistes, agir c'est mieux.

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v-p le 12/07/2012 à 11:18

@pit

Entre un toit et partir en vacances, au moins vous, vous avez le sens des priorités...

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pit le 10/07/2012 à 13:30

Il faut ouvrir vos bureaux et votre domicile, Madame le Maire pour les recevoir.

Et une prime par ci, une prime par la, pendent ce temps nos enfants Lyonnais ne partent pas en vacance et certains n'ont jamais encore pris l'avion, nos enfants bien sur, les Roms font des allées et retour en avion au frais du contribuable.

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fanfan le 10/07/2012 à 13:21

Même avec le pognon des Français ils veulent pas partir,

Si peut être avec 1 million d'euros par personne, dans se cas là je deviens ROMS

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JOJO69 le 10/07/2012 à 11:57

Et moi je paie, je paie, je paie...

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