La faute aux sujets polémiques qui étaient abordés comme le pont Schuman
ou la maison de la Danse. C’est sur ce dernier point que l’opposition a
demandé des comptes à Gérard Collomb. Des précisions que le maire s’est
refusé à donner, arguant que la délocalisation de l’enceinte à la
Confluence était essentielle, de par les engagements pris avec Dominique
Hervieu, sa directrice. "Si on l’a fait venir à Lyon, c’était pas
pour mener une politique de chef-lieu de canton. On veut être à la
hauteur de ses attentes". Une sortie sur laquelle bondit Nora Berra, tout juste arrivée, et qui donna de la voix : "Il n’y a que vous qui y croyez monsieur le maire". Ce à quoi rétorqua le premier magistrat lyonnais : "Madame la secrétaire d’Etat (sic), c’est pas parce que je parle de chef-lieu de canton que vous devez la ramener". Hilarité dans le camp Collomb.
La ragazza dei suoi sogni
La
salle eu à nouveau l’occasion de s’esclaffer, dans son ensemble cette
fois-ci. Après un hommage au Festival Lumière rendu par Georges
Képénékian et Nadine Gelas à base de "beaucoup d’émotions", "J’ai vu Isabelle Huppert les larmes aux yeux", la parole fut donnée à David Kimelfeld. Le maire du 4e parût un peu dans la lune, l’occasion pour Gérard Collomb de plaisanter : "Je sais que vous avez beaucoup pleuré avec Isabelle Huppert hier…" Mais Kimelfeld afficha sa préférence : "J’ai surtout beaucoup pleuré avec Monica Bellucci". Un aveu qui transforma le conseil en véritable salle de classe de 3e. Les filles criaient "Ouuuuuh" et les garçons "Ouaaaaais". Le dernier mot allait comme souvent à Collomb : "Comme je vous comprends David…".