Que sont-ils devenus ? Pierre-Sang : "Mes clients m’incitent à monter un resto à Lyon"

Que sont-ils devenus ? Pierre-Sang : "Mes clients m’incitent à monter un resto à Lyon"
Pierre-Sang Boyer - DR/Niki Photograph

Il avait terminé troisième du concours Top Chef, il y a bientôt deux ans.

Loin d’être un échec, Pierre-Sang Boyer a su se servir de la notoriété pour mener son petit bonhomme de chemin. "Après l’émission j’ai eu besoin de me reposer. J’ai pris le temps de pouvoir faire des activités différentes, complémentaires à celles de la restauration, comme donner des cours de cuisine, faire de l’événementiel, du service traiteur".

Très impliqué dans la sensibilisation des enfants à la nourriture et au développement durable, il était d’ailleurs présent au Salon de l’Agriculture à Paris. "Pour la deuxième année consécutive on travaille avec la Commission européenne pour essayer de sensibiliser les enfants et les parents sur la nourriture et sa qualité, sur le traitement des animaux, précise Pierre-Sang. J’utilise ma petite notoriété au profit de ce genre d’opérations, car c’est l’avenir et c’est important de le partager avec les enfants".

Né en Corée du sud, il a grandit en Auvergne, près du Puy-en-Velay, avant de rejoindre les cuisines de l’Opéra de Lyon. Mais c’est à Paris que ce jeune chef a décidé d’ouvrir son premier restaurant, Pierre Sang in Oberkampf. "L’année après l’émission m’a permis de me poser pour réfléchir, de prendre mon temps pour monter un restaurant pour ma famille. Car ça faisait longtemps que je voulais devenir mon propre patron. Pourquoi Paris ? Tous les chefs que j’ai croisé, tous mes proches m’ont conseillé de m’y installer, car il est peut-être plus facile pour un jeune comme moi de réussir à Paris".

Dans son restaurant, situé dans le 11e arrondissement, Pierre Sang ne se cantonne pas à un seul style de cuisine en particulier. "Je fais selon l’arrivage journalier", explique-t-il. En effet, pas de carte à l’horizon, "on ne propose qu’un seul menu que l’on change tous les jours en s’appuyant sur des produits de proximité". Un concept qui a l’air de plaire. "On a ouvert il y sept-huit mois et ça tourne vraiment bien. J’ai la chance de travailler avec des gens qui font un super boulot". Autre particularité, le restaurant ne prend aucune réservation. "C’est vraiment une volonté de ma part, car quand je vivais en Province, j’arrivais à Paris et il était impossible d’aller manger parce que je n’avais pas fait de réservation. Ça m’énervait, donc je n’ai pas voulu reproduire ça dans mon restaurant".

Pierre-Sang Boyer n’a toutefois pas fait une croix sur Lyon. "Ce n’est pas encore d’actualité, mais on aimerait beaucoup retourner sur Lyon. C’est une ville magnifique où l’on garde de supers souvenirs avec ma femme et mes enfants. J’y retourne parfois. On y était par exemple lors du Sirha où on a réinterprété un menu lyonnais". Une envie de revenir dans la capitale des Gaules, peut-être renforcée par le soutien que lui apportent les Lyonnais. "On a la chance de pouvoir compter sur pas mal de Lyonnais qui viennent nous voir à Paris pour casser la croute. Ils m’incitent tous à monter un restaurant à Lyon".

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