Meurtre du petit Valentin : une deuxième journée entièrement consacrée aux psychiatres

Meurtre du petit Valentin : une deuxième journée entièrement consacrée aux psychiatres
Le Palais de justice où se tient le procès du meurtre du petit Valentin - LyonMag

Nouvelle journée cruciale pour les deux accusés, les derniers experts psychiatres doivent être entendus par les jurés.

L'objectif est de comprendre si Stéphane Moitoiret, accusé d'avoir porté 44 coups de couteau au petit Valentin à Lagnieu (Ain) en 2008, était responsable ou non de ses actes. Crucial donc, car le verdict dépendra de cette analyse.
Si pour les jurés, le discernement de l'accusé était altéré, il ne pourra pas être condamné à une peine d'emprisonnement. Si en revanche, ils le reconnaissent responsable de ses actes, Stéphane Moitoiret encourt la réclusion criminelle à perpétuité, peine à laquelle il avait déjà été condamné en première instance.

Mercredi matin, Daniel Zagury ouvrira le bal des experts. Ce psychiatre reconnu est un habitué des cours d'assises pour être intervenu dans les procès de Michel Fourniret, Patrice Alègre ou encore Guy Georges.
 La bataille d'experts s'est déjà engagée mardi lors d'une première journée d'audition. Deux d'entre eux ont accablé Stéphane Moitoiret, en affirmant qu'il était en partie lucide et qu'il aurait agi sous le coup de la colère.
En revanche, ils ont dédouané son ex-compagne et co-accusée Noëlla Hego, affirmant qu'elle n'aurait pas incité Stéphane Moitoiret à agir. Cinq experts doivent encore être entendus dans la journée. Le verdict est attendu vendredi.

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assises

1 commentaire
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yvernisse le 23/11/2013 à 01:04

44 coups de couteaux planter dans le corps d'un enfant au hasard, évidement qu'il n'était pas lucide! "Responsable de ses actes ou pas", j'appel pas ça "un acte" mais un "passage à l'acte" , ne pas condamné ce massacre d'enfant, se serait dire à tout les sociopathes de France en puissances " allez-y tuer, votre état après meurtre" sera évaluer comme un acte de folie passagère et non condamnable. D'une, il faut condamné ce meurtre par respect pour cette vie volé à la vie et à sa famille, mais il faut aussi comprendre pourquoi notre société engendre des massacreurs d'enfants.

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