Une réunion entre les syndicats et la direction, concernant une revalorisation des salaires, n'a pas abouti. Le mouvement est reconduit, mais les négociations se poursuivent. Mardi, les syndicats indiquaient vouloir bloquer les installations "le temps nécessaire". Les livraisons sont stoppées, plus aucun camion ne rentre ni ne sort, ni par la route ni par pipe-line. Pour le moment, il n'y a pas de risque de pénuries pour les automobilistes. Selon les syndicats, ce mouvement pourrait avoir un impact sur les stocks après une semaine de blocage.
Le raffinage français perd de l'argent.
Signaler RépondreLes financiers n'attendent qu'un prétexte pour fermer les sites français (Un milliard d'euros a été investi par Total ces dernières années. A Anvers ).
Exiger des augmentation de salaires dans ces circonstances revient très exactement à exiger une rapide fermeture du site. Je n'ai aucun doute sur le fait que cette dernière revendication fera l'objet d'un rapide consensus lors des prochains conseils d'administration (tenu par les représentants de capitaux étrangers), alors que certaines réticences franco françaises pouvaient encore freiner cette échéance.
C'est à se demander si cette grève n'est pas provoquée par le "grand-patronat" lui-même, tellement elle tombe à point nommé !