Jeudi, une nouvelle souscription a été proposée pour le refinancement du groupe, une coopérative composée notamment d'ex-ouvrières du fabricant de lingerie Lejaby et qui connait de grande difficulté financière.
La BPI estime que les conditions d'une contribution de sa part et de ses partenaires bancaires ne sont actuellement pas réunies par Les Atelières. Selon la banque publique, l'entreprise n'est pas assez viable et n'a pas la possibilité de rembourser un emprunt : "300 000 euros de ventes pour 850 000 euros de dépenses aux derniers comptes", déplore-t-elle.
Elle assure que si un apport en fonds propres supplémentaire, via une souscription publique, est confirmé lors de l'assemblée générale des Atelières, et si le plan d'affaires confirme les perspectives de revenus pour 2014, la BPI : "contribuera à un plan de financement en accordant sa garantie aux prêts accordés par les établissements bancaires, le cas échéant à hauteur de 70%".
Réponse le 21 mars.