Pour le Tass, cette maladie a été "directement et essentiellement" causé par "le travail habituel" de la victime et notamment par ses trente années de présence au sein de la verrerie de Givors. Selon la cour, c'est à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie du Rhône de prendre en charge le cancer dont la victime était atteinte au moment de sa mort. Une nouvelle affaire de ce genre sera étudiée par le tribunal des affaires de sécurité sociale en mai prochain. Une soixantaine d'anciens verriers ont assigné par ailleurs devant les Prud'hommes de Lyon son dernier repreneur, le groupe O-I Manufacturing, pour obtenir des attestations d'exposition aux produits toxiques et une indemnisation des préjudices causés.