Le conseil des Prud'hommes de Lyon avait renvoyé l'affaire en
départage le 1er juillet dernier. Résultat : l'affaire sera à nouveau
plaidée devant la même formation, qui sera cette fois présidée par un
magistrat professionnel, juge du Tribunal d'Instance. Les conseillers
(deux employeurs et deux salariés) n'ont en effet pas réussi à se mettre
d'accord.
La direction avait proposé 25 000 euros aux salariés lors de la
conciliation, que ces derniers avaient refusé. "Pas question pour eux de
mettre fin à cette procédure, affirme la CGT du Rhône, qui a
publiquement manifesté son soutien aux deux hommes dans un communiqué
publié ce jeudi. C'est parce qu'ils ont défendu leur droit, allant
jusqu'à la grève, que la Samada a pris la décision de les licencier." Le
syndicat ajoute que les salariés "iront jusqu'au bout" de la procédure.
"La Samada a procédé en totalité à onze départ de salariés ex-grévistes,
licenciement avec transaction ou rupture conventionnelle", rappelle la
CGT du Rhône. Le syndicat s'est rassemblé ce jeudi matin à Lyon, boulevard
Eugène Deruelle, afin de réclamer la nullité des licenciements.
Une petite relecture s'impose je pense.
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