Les communes qui font partie du dispositif sont considérées comme
prioritaires car elles présentent une concentration de leur taux de
pauvreté.
Et dans le Rhône, cette annonce n'a pas plus aux maires concernés, à
commencer par Philippe Cochet et Claude Cohen, maires UMP de
Caluire-et-Cuire et de Mions.
"Si nous avions dû ces dernières années faire face à la baisse des
financements de l'Etat aux actions du CUCS, cette décision met
assurément aujourd'hui en péril la politique de proximité et de
prévention menée dans nos quartiers et vient conditionner de nombreuses
actions en direction des publics les plus fragilisés. Ce critère unique,
adopté par le Gouvernement pour établir sa géographie prioritaire
exclut de l'addition nombre de familles dans le besoin ou de jeunes
déscolarisés au motif qu'ils ne sont pas assez "concentrés" pour
susciter l'intérêt de l'Etat alors même qu'il prône la mixité sociale.
Une fois encore, l'Etat se désengage, en se délestant auprès des
communes, comme il l'a d'ailleurs fait avec sa réforme des Rythmes
scolaires", annoncent les deux édiles.