Carmen Maria Vega n’a que 31 ans, a sorti deux albums et se produit actuellement dans Mistinguett. Pour certains, c’est un bilan encore léger pour obtenir sa propre biographie. "Je n’ai pas tellement hésité, confie la Lyonnaise. Même si j’ai trouvé ça un peu étrange. Pour moi, une biographie sort quand les gens sont morts !"
C’est sa rencontre avec l’autre Pierre-Yves Paris qui l’a convaincu. "On fait un métier où souvent les gens sont "blasouilles". Et quelqu’un qui arrive avec autant d’enthousiasme, je ne voyais pas pourquoi je lui dirais non".
C’était donc parti pour 18 mois de travail, 150 témoignages recueillis et des heures d’entretien avec Carmen Maria Vega, souvent fractionnées vingtaine de minutes par vingtaines de minutes. Et le résultat rend la chanteuse "hyper-fière" de ce "livre reportage".
On y découvre son passé, ses origines. Née au Guatemala, la jeune Carmen a tenté de comprendre d’où elle venait. "Une bonne claque de violence" sur place. "Mon prochain album, prévu fin 2016-début 2017 ne parle quasiment que de ça, de l’identité, sans que ca devienne un truc complètement psychodramatique".
Et puis bien sûr Lyon, sa ville qu’elle ne veut pas quitter. "En 10 ans de carrière, je n’ai jamais voulu habiter à Paris, ca n’a pas changé. Même si ca me demande de faire énormément d’allers-retours". Elle cherche et trouve "le calme de la ville", son "rythme beaucoup plus apaisant".
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