Qui veut (encore) payer des impôts ?

Qui veut (encore) payer des impôts ?
Issam Benzeghiba - DR

L’épisode des gilets jaunes marquera durablement les esprits.

Si les revendications premières pouvaient être légitimes et entendues (pouvoir d’achat, fiscalité plus juste…) le tournant violent d’une partie d’entre eux a complétement discrédité le mouvement et dissout ses revendications.

Je veux garder l’attente de plus de justice fiscale. Il n’y a pas de justice fiscale sans justice sociale. L’inverse est aussi vrai.

Je veux aussi garder les inquiétudes d’une France rurale, qui subit de plein fouet un déclassement sans précédent et qui lutte, chaque jour, pour s’en sortir. Quand chaque mois est une épreuve, il est compréhensible qu’à un moment cela "explose". La fiscalité écologique ne peut être efficace que si les mesures avancées sont accompagnées, notamment à destination des ménages les plus modestes.

Au centre des débats, le "ras-le-bol" fiscal mais surtout ce sentiment d’injustice lorsque les classes moyennes et populaires galèrent alors que ceux qui sont en haut de la pyramide voient leurs revenus progresser simplement du fait de mesures fiscales qui leur sont favorables.

Qui peut sérieusement accepter la baisse des APL, la hausse de la CSG ou encore la désindexation des retraites sur l’inflation, alors qu’au même moment l’instauration de la "flat tax" et la modification de l’ISF en impôt sur la fortune immobilière permet aux plus aisés de réaliser des gains substantiels ?! Ce n’est pas dogmatique ou démagogique que de dire cela ; simplement relater la réalité telle qu’elle est.

Pourtant, l’impôt est censé garantir une certaine forme d’équité, de justice et une vraie redistribution de la richesse créée. Là où un ouvrier entre dans l’impôt avec une tranche à 14%, le rentier vivant de ses dividendes en paiera seulement 12,8% grâce à la "flat tax" instaurée par le gouvernement.

D’où le malaise.

Dans ce contexte, l’enjeu est de redonner du sens à l’impôt. Le rendre plus progressif et non l’inverse comme c’est le cas aujourd’hui pour les 5% les plus riches. Le rendre aussi plus lisible, plus intelligible et plus légitime.

Ce qui est valable pour les ménages l’est tout autant pour les collectivités territoriales.

La suppression progressive de la taxe d’habitation (argument électoral majeur et véritable "imposture" morale) pose une question fondamentale : celle de la capacité des collectivités territoriales à lever l’impôt et donc à maitriser, au moins pour partie, leur fiscalité. D’ailleurs, l’avenir de la taxe d’habitation reste flou et les collectivités locales freinent leurs investissements par crainte d’une nouvelle baisse de leurs recettes et on peut difficilement leur en vouloir. Sans parler de celles qui ont été obligées de contractualiser avec l’Etat (Métropole de Lyon, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin…) sous peine de voir leur dotation globale de fonctionnement diminuer.

L’injustice fiscale existe dès lors que l’impôt creuse les inégalités et fragilise le contrat social. C’est même une atteinte au "contrat" qui lie les collectivités territoriales et l’Etat quand ce dernier remet gravement en cause les équilibres financiers de ces collectivités en ne compensant pas les recettes fiscales dont il les prive alors que les besoins sociaux, notamment, ne cessent de croître : C’est la double peine.

Les conséquences sur l’activité économique sont désastreuses, en particulier sur l’investissement.

On ne peut entrer dans le débat sur la fiscalité par une seule mesure au risque d’échouer. L’idée est de laisser plus de marge aux Régions, Départements et autres Métropoles pour fixer librement le taux et fixer l’assiette de certains impôts. Cette fameuse nouvelle phase de décentralisation attendue par beaucoup.

Et puis, parce que nous sommes à la fin de ce Grand Débat National, je fais des propositions : un transfert équitable et intelligent de compétences et de moyens de l’Etat vers les collectivités territoriales dans un troisième acte de décentralisation ; une lutte sans merci contre l’évasion fiscale qui assèche les finances de l’Etat ; une traque aux niches fiscales qui ne contribuent en rien au circuit économique ; la suppression de micro-taxes qui coûtent souvent plus qu’elles ne rapportent ou encore l’instauration systématique de contreparties lorsque de l’argent public est versé à des entreprises.

La question des contreparties est essentielle : arrêtons de donner de l’argent public sans mesure contraignante en retour ! Souvenez-vous du million d’emplois promis par le MEDEF suite au CICE. La bonne blague !

Rationaliser la dépense publique ne doit pas seulement signifier "tailler dans les dépenses" en creusant les inégalités comme c’est le cas, mais d’abord et avant tout penser à l’efficacité de la dépense publique. Elle doit être une priorité, la justice sociale une boussole et la transition écologique l’objectif recherché.

Pour que, enfin, le consentement à l’impôt qui est à la base de tout système démocratique, puisse consolider notre démocratie et combattre les extrêmes.

Issam Benzeghiba

Elu à Meyzieu, Professeur Agrégé d’Economie

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43 commentaires
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Vx le 18/04/2019 à 18:58

Monsieur Benzeghiba,v
ous qui faîtes de la politique, pouvez-vous me citer une seule personnalité politique (à part Carignon, et encore il a bien rebondi ensuite) qui a fait de la prison à cause de ses malversations ?
Pourtant ce ne sont pas les exemples de magouilles qui manquent.Il y en a même pléthore.
Et quand cela touche trop de monde à la fois vous pouvez toujours compter sur l'auto-amnistie.
Au pire une petite inéligibilité de 5 ans et hop, un retour en grâce via les médias pas du tout complaisant et certes des électeurs à la mémoire courte.
Donc comment s'étonner de la violence exprimée par quelques-uns ?
Violence qui effectivement à toujours servi à discréditer les mouvements populaires et qui au final arrange bien le pouvoir en place.

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Zig le 18/04/2019 à 18:51

Moi j'aimerai bien être en mesure de payer des impôts, pourtant je fais des efforts, je n'ai plus qu'un enfant à charge, je suis un fonctionnaire (un gâté...)

Ben non, pas moyen, même à la source.

Y a déjà pas assez pour 3 donc je suis exoneré...

Est-ce que je suis un dangereux révolutionnaire ?

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franchement le 18/04/2019 à 18:48

futur maire de meyzieu

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Post monétaire le 18/04/2019 à 17:19
démagogie PM a écrit le 18/04/2019 à 16h54

Votre démagogie est votre raison d'être ,on le sait au vu de vos multiples interventions ...
Faire croire que l'impôt existant est le mal "calmer les peuples..vous n'avez pas le choix...".repose bien sur les idées des extrêmes qui oublient que la création de l'i^pot est votée démocratiquement et a bine pour objectif soit de mieux réguler la répartition des richesses (preuves des statistiques évoqués en amont) soit pour créer des services publics dans l’intérêt général ,tradition bien français pour avoir à ce jour un poids qui donne 56%du PIB
Pour le reste que de fausses informations ou idées loufoques "communiy manager politique" n'ayant à votre différence aucune action politique de près ou de loin ( d’où l'absence d'identification qui vous perturbe semble t-il, pour en faire de la pub comme vous le faites...!!!) ou surement pas à envier le voisin comme vous le suggérer ( le mérite n'est possible qu'en présence de la monnaie)d'autant que vous êtes le seul à vous plaindre réellement de la concurrence et de l'idée simpliste que l'un pique à l'autre :besoin d'un don?!!!

Oui,

je suis un vilain démagogiste et vous vous êtes un gentil qui récite comme il faut la leçon qu'il a appris à l'école (école ou évidemment je ne suis pas allé puisque je suis aussi un abruti)

Mais bon, au final :

" l'Etat prend dans votre poche et vous n'avez pas le choix."

Point.
Et ça entraine "guerre" pour prendre l'autre, et sentiments d'injustices car les comptes publiques ne sont jamais transparents et que les citoyens ne votent finalement "rien" en ce sens.

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Calcul le 18/04/2019 à 17:01

Pas mal les propos de cet agrégé...j'aime bien !

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démagogie PM le 18/04/2019 à 16:54
Post monétaire a écrit le 18/04/2019 à 16h19

"...................l'impôt n'est pas "de prendre l'argent de l'autre " comme si c'était un vol dans votre façon de l'exprimer mais d'assurer la redistribution pour le bien commun.................."

votre sémantique est plus douce, (comme celle des réelles manipulateurs qui utilisent le miel)
mais concrètement, l'Etat prend dans votre poche et vous n'avez pas le choix.

Point.

Au sujet de la redistribution : oui, c'est un principe pour "calmer les peuples", leur faire comprendre que s'ils changent quoi que ce soit, ils risquent de perdre le peu qu'on leur donne.
ça les calme.
Le système monétaire a bien retenu la leçon des "révolutions" de l'Histoire, et pour les empêcher, elles fait du goûte à goûte.


Sinon, on a la confirmation que votre commentaire anonyme de community manager politique n'est qu'une manipulation,
dans votre utilisation de la peur pour que le lecteur se "bloque" et ne réfléchisse pas :

"...................Certains rêvent bien entendu un régime de Corée du Nord avec un égalitarisme parfait mais au prix d'une dictature et de privation de libertés qu'ils ne connaissent certainement pas......................"


Sûr, la corée du Nord ça fait peur ! :o)


Mais les idées postmonétaires sont aussi un poison pour les régimes communistes de type Corée du Nord, car ils ne peuvent plus payer (et donc "tenir") leurs soldats et leur population sans monnaie.
Et évidemment, la démocratie réelle directe, ces pays n'en veulent pas !
:o)

L'économie postmonétaires c'est une économie basée sur les ressources, sur la libre réponse aux besoins et non à des planifications de "gens qui pensent à votre place où est votre bonheur".
Bien loin des planifications communistes ou capitalistes.

Mais surtout, ne réfléchissez pas à ce qu'est une économie basée sur les ressources ! :o)
Continuez à envier le voisin dans la guerre commerciale permanente.

Votre démagogie est votre raison d'être ,on le sait au vu de vos multiples interventions ...
Faire croire que l'impôt existant est le mal "calmer les peuples..vous n'avez pas le choix...".repose bien sur les idées des extrêmes qui oublient que la création de l'i^pot est votée démocratiquement et a bine pour objectif soit de mieux réguler la répartition des richesses (preuves des statistiques évoqués en amont) soit pour créer des services publics dans l’intérêt général ,tradition bien français pour avoir à ce jour un poids qui donne 56%du PIB
Pour le reste que de fausses informations ou idées loufoques "communiy manager politique" n'ayant à votre différence aucune action politique de près ou de loin ( d’où l'absence d'identification qui vous perturbe semble t-il, pour en faire de la pub comme vous le faites...!!!) ou surement pas à envier le voisin comme vous le suggérer ( le mérite n'est possible qu'en présence de la monnaie)d'autant que vous êtes le seul à vous plaindre réellement de la concurrence et de l'idée simpliste que l'un pique à l'autre :besoin d'un don?!!!

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pois chiche jaune le 18/04/2019 à 16:42

"Qui veut (encore) payer des impôts ?"

Les gilets jaunes.
Toutes leurs revendications sont une invitation à payer encore plus d'impôts.

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Non à LaRem le 18/04/2019 à 16:24

Lorsque je lis cet article je ne peux qu'être en accord avec monsieur Issam Benzeghiba.
Mais, je ne crois pas que les choses vont évoluer avec la bande d'incompétents de LREM, MODEM et AGIR qui votent le doigt sur la couture du pantalon toutes les lois crées par Jupiter.
Même le libéral Philippe Aghion qui a participé au programme économique de Macron ne comprend pas pourquoi la partie compensatrice des avantages donnés aux riches prévue dans son programme n'a pas été mise en oeuvre.
Les électeurs de gauche qui ont voté pour ce type au premier tour de l'élection présidentielle auraient du prendre le temps de réfléchir.

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Post monétaire le 18/04/2019 à 16:19
Communisme sans monnaie a écrit le 18/04/2019 à 15h52

rectification une fois de plus à notre manipulateur de service PM:
l'impôt n'est pas "de prendre l'argent de l'autre " comme si c'était un vol dans votre façon de l'exprimer mais d'assurer la redistribution pour le bien commun ,mots bannis de votre vocabulaire pour critiquer la monnaie

Un rappel à tous les démago qui interprètent en fakes news par pure idéologie ou fausses informations :
la France est l'un des pays les plus redistributeurs au monde pour ses citoyens (voir les statistiques officielles de l'INSEE qui démontrent par exemple que 30%du PIB correspondent à des transferts sociaux par le biais de la fiscalité et permet en l’occurrence de doubler les revenus les plus faibles des intéressés sans son existence )
Certains rêvent bien entendu un régime de Corée du Nord avec un égalitarisme parfait mais au prix d'une dictature et de privation de libertés qu'ils ne connaissent certainement pas

"...................l'impôt n'est pas "de prendre l'argent de l'autre " comme si c'était un vol dans votre façon de l'exprimer mais d'assurer la redistribution pour le bien commun.................."

votre sémantique est plus douce, (comme celle des réelles manipulateurs qui utilisent le miel)
mais concrètement, l'Etat prend dans votre poche et vous n'avez pas le choix.

Point.

Au sujet de la redistribution : oui, c'est un principe pour "calmer les peuples", leur faire comprendre que s'ils changent quoi que ce soit, ils risquent de perdre le peu qu'on leur donne.
ça les calme.
Le système monétaire a bien retenu la leçon des "révolutions" de l'Histoire, et pour les empêcher, elles fait du goûte à goûte.


Sinon, on a la confirmation que votre commentaire anonyme de community manager politique n'est qu'une manipulation,
dans votre utilisation de la peur pour que le lecteur se "bloque" et ne réfléchisse pas :

"...................Certains rêvent bien entendu un régime de Corée du Nord avec un égalitarisme parfait mais au prix d'une dictature et de privation de libertés qu'ils ne connaissent certainement pas......................"


Sûr, la corée du Nord ça fait peur ! :o)


Mais les idées postmonétaires sont aussi un poison pour les régimes communistes de type Corée du Nord, car ils ne peuvent plus payer (et donc "tenir") leurs soldats et leur population sans monnaie.
Et évidemment, la démocratie réelle directe, ces pays n'en veulent pas !
:o)

L'économie postmonétaires c'est une économie basée sur les ressources, sur la libre réponse aux besoins et non à des planifications de "gens qui pensent à votre place où est votre bonheur".
Bien loin des planifications communistes ou capitalistes.

Mais surtout, ne réfléchissez pas à ce qu'est une économie basée sur les ressources ! :o)
Continuez à envier le voisin dans la guerre commerciale permanente.

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Communisme sans monnaie le 18/04/2019 à 15:52
Post monétaire a écrit le 18/04/2019 à 15h30

Ha le fameux discours révolutionnaire (marxiste et autre) :

"la violence est la clé."

Ben non, la violence, qu'elle soit d'un Etat ou d'individu, restera encore et toujours l'expression d'une frustration, un infériorité mentale momentanée.


Le consentement à l'impôt ?
La seule limite c'est " trop".
Mais comme ce " trop" est indéfinissable précisément,
que "argent = survie" dans un monde monétaire,
et bien ce sera toujours la guerre pour prendre le fric de l'autre,
toujours la haine de se faire "prendre son précieux" argent...

Il est crucial de sortir de cette logique monétaire pour construire une société qui n'a plus "d'intérêt" à massacrer humains et environnements.

Et n'oubliez pas, sans salaire, pas de soldats pour servir leurs maîtres.

rectification une fois de plus à notre manipulateur de service PM:
l'impôt n'est pas "de prendre l'argent de l'autre " comme si c'était un vol dans votre façon de l'exprimer mais d'assurer la redistribution pour le bien commun ,mots bannis de votre vocabulaire pour critiquer la monnaie

Un rappel à tous les démago qui interprètent en fakes news par pure idéologie ou fausses informations :
la France est l'un des pays les plus redistributeurs au monde pour ses citoyens (voir les statistiques officielles de l'INSEE qui démontrent par exemple que 30%du PIB correspondent à des transferts sociaux par le biais de la fiscalité et permet en l’occurrence de doubler les revenus les plus faibles des intéressés sans son existence )
Certains rêvent bien entendu un régime de Corée du Nord avec un égalitarisme parfait mais au prix d'une dictature et de privation de libertés qu'ils ne connaissent certainement pas

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Nostromo le 18/04/2019 à 15:50

Monsieur Issam, où avez vous vu une Flat Tax concernant les impôts sur le revenu qui sont payés par moins de la moitié de la population active ?
Ça sent la bonne grosse récupération politique des gilets jaunes
On vous a vu venir

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Post monétaire le 18/04/2019 à 15:30
1083 a écrit le 18/04/2019 à 14h49

en vous lisant, vous reprenez les revendications fiscales des GJ. C'est bien.
Quid du consentement à l’impôt ? Plus de démocratie ? Donc dégager du temps pour que les gens puissent s'emparer des sujets qui traversent la société française et, peut être, décider d'un avenir commun.
Et en finir avec la république des sachants...

ps : vous oubliez que la lutte pour les droits passe toujours par une phase de confrontation. Celle-ci peut être +/- violente selon son acceptation de l'époque (des morts ou de la casse matérielle (le Fouquet's ou une statut sous l'Arc de Triomphe))

Ha le fameux discours révolutionnaire (marxiste et autre) :

"la violence est la clé."

Ben non, la violence, qu'elle soit d'un Etat ou d'individu, restera encore et toujours l'expression d'une frustration, un infériorité mentale momentanée.


Le consentement à l'impôt ?
La seule limite c'est " trop".
Mais comme ce " trop" est indéfinissable précisément,
que "argent = survie" dans un monde monétaire,
et bien ce sera toujours la guerre pour prendre le fric de l'autre,
toujours la haine de se faire "prendre son précieux" argent...

Il est crucial de sortir de cette logique monétaire pour construire une société qui n'a plus "d'intérêt" à massacrer humains et environnements.

Et n'oubliez pas, sans salaire, pas de soldats pour servir leurs maîtres.

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1083 le 18/04/2019 à 14:49

en vous lisant, vous reprenez les revendications fiscales des GJ. C'est bien.
Quid du consentement à l’impôt ? Plus de démocratie ? Donc dégager du temps pour que les gens puissent s'emparer des sujets qui traversent la société française et, peut être, décider d'un avenir commun.
Et en finir avec la république des sachants...

ps : vous oubliez que la lutte pour les droits passe toujours par une phase de confrontation. Celle-ci peut être +/- violente selon son acceptation de l'époque (des morts ou de la casse matérielle (le Fouquet's ou une statut sous l'Arc de Triomphe))

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