Les entourages de Gérard Collomb et David Kimelfeld vont-ils planter la campagne ?

Les entourages de Gérard Collomb et David Kimelfeld vont-ils planter la campagne ?
Gérard Collomb et David Kimelfeld - LyonMag

En apprenant que le Canard Enchaîné révélait qu'une enquête préliminaire le visait pour détournements de fonds publics, Gérard Collomb a publié un communiqué.

Et dans ce dernier, il estime qu'il "n'échappera à personne les véritables raisons qui conduisent ceux qui ont pris l'initiative de diffuser de telles informations de (l'atteindre) à dix mois des élections municipales".

Sans le citer, le maire de Lyon accuse directement David Kimelfeld ou son camp d'avoir fait fuiter le rapport de la chambre régionale de la Cour des comptes au Canard Enchaîné.

Gérard Collomb se base peut-être sur l'article de Lyon Capitale qui annonçait que certains membres de l'entourage du président de la Métropole de Lyon attendaient avec impatience ce rapport. Rien ne prouve toutefois que le Canard Enchaîné ne se soit pas fourni en informations auprès d'autres sources.

En matière de boules puantes, les proches de Gérard Collomb n'ont toutefois pas de leçon à donner. En réaction à l'enquête sur l'ex-femme du maire, qui aurait bénéficier d'emplois présumés fictifs à la Ville, agrémentés d'heures supplémentaires, certains soutiens de l'ancien ministre de l'Intérieur n'hésitent pas à promettre qu'ils sortiront à leur tour des informations gênantes sur Leïla Kimelfeld, la femme de David Kimelfeld.

Ce sont les mêmes qui abreuvent les médias comme Tribune de Lyon de rumeurs sur une nomination du président de la Métropole au Conseil constitutionnel, voire même au gouvernement.

"Cette campagne nauséabonde, c'est David Kimelfeld qui l'a initié en annonçant sans prévenir personne sa candidature à la Métropole en 2020", analyse un proche de Gérard Collomb.

"On a affaire à des professionnels de la diffamation, rétorque un soutien de David Kimelfeld. Des employés de la Ville sont payés avec de l'argent public pour comploter et nous rabaisser".

La politique-caniveau, ce n'est pas nouveau à Lyon. Gérard Collomb avait pu compter sur de célèbres porte-flingues comme Arthur Empereur ou Stéphane Chassignol. Ce dernier est aujourd'hui passé dans le camp Kimelfeld, où il continue d'exceller dans son art. Chez le maire, les visages ont changé. Ils s'appellent Jérôme Payen, Roland Bernard...

Mais le résultat reste le même. Et les deux clans se rejoignent sur la conclusion attendue : "Ca va péter", nous glissent-ils à l'unisson.

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32 commentaires
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1083 le 05/06/2019 à 10:50

c'est comme lors des européennes il n'y a pas que deux listes (il y en avait 34).
Vous (les électeurs de la Métropole) n'êtes pas obligés de voter pour ces deux guignols.
N'importe qui d'autre peut faire le job à partir du moment ou il a une bonne équipe qui l'entoure.

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la chasse le 05/06/2019 à 10:34

une enquete ouverte par ci...
une affaire enterrée par la... https://www.lyonmag.com/article/96480/un-proche-collaborateur-de-gerard-collomb-lui-aussi-apercu-avec-un-brassard-sigle-police


ils doivent tous dégager! et surtout, ils doivent tous etre auditer et juger... ces immondes personnages ont sali la democratie, et voler le peuple

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