Alors que la rue du président Edouard-Herriot, notamment, était prise d’assaut par des convois de voitures klaxonnant sans discontinuer, mais aussi des jeunes éméchés qui hurlaient, des habitants se sont plaints.
Un riverain aurait même jeté un projectile sur l’une des personnes qui utilisait à outrance son avertisseur sonore. Le pare-brise de l’individu aurait été étoilé. D’après plusieurs témoignages, les occupants du véhicule se seraient alors décidés à en découdre avec celui qui avait lancé le projectile.
D’après l’une des créatrices du collectif "Presqu’île en colère", sa porte d’immeuble a donc été forcée, "des sauvages ont tambouriné à toutes les portes en hurlant des menaces". D’après nos informations, des effectifs de police ont été rapidement envoyés sur place. On ne sait pas encore si des interpellations ont été réalisées ou non.
La créatrice du groupe de riverains faisant pression sur les élus pour mettre fin aux nuisances, dans un message, a rappelé aux habitants de "penser aux conséquences quand vous jetez une pierre sur une voiture dans la rue. Pas seulement aux conséquences pour vous, mais aussi aux répercussions sur vos voisins qui eux n’ont rien fait et qui, comme ma famille, se font menacer chez eux à 2h du matin car VOUS avez décidé d’en découdre avec une bande d’abrutis".
Il y a trois mois, déjà, de fortes tensions avaient été relevées en Presqu’île. Des automobilistes très bruyants avaient menacé les habitants qui avaient osé se plaindre depuis leurs fenêtres.
On arrive au bout du bout du processus de laisser faire/laisser aller/il est beau le bien vivre ensemble.
Signaler RépondreComment prendre ce problème à bras le corps sans désigner clairement les coupables?
Comment le résoudre sans prendre de vrais mesures, pas seulement un arrêté à minima qui n'a de surcroît jamais été respecté?
Bref comment faire régner l'ordre sans s'en prendre (physiquement) pour une fois aux fauteurs de troubles professionnels, qu'on a habitués au laxisme intégral?
Et comment regarder cette situation sans penser avec un petit sourire en coin à tous les habitants du quartier qui, pour la majorité d'entre eux, ne récoltent que ce qu'ils ont semé (mais combien de temps avant que ça soit notre lot à tous?)?
Ca doit cogiter sévère à la Mairie...
Comme d'habitude
Signaler RépondreUn mort et du sang et là, on va voir les autorités bouger enfin
Comme avec les trottinettes importées qui roulent à 70 km/h sur les pistes cyclables ou mieux, sur les trottoirs
Quelle belle société nous avons là
Ça va mal finir, mais la ville attend sûrement un drame pour sévir, tant d’années de laisser faire...
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