Michel Bastos (ex-OL) mis en examen pour avoir vendu sa villa d'Ecully à un trafiquant de drogue

Michel Bastos (ex-OL) mis en examen pour avoir vendu sa villa d'Ecully à un trafiquant de drogue
Michel Bastos - Archives LyonMag

Cette villa d'Ecully est maudite.

Michel Bastos y avait été victime d'un home-jacking avec sa famille, une épreuve qui l'avait motivée à quitter l'OL et à vendre la maison de 300m2.

Et voilà que cette somptueuse demeure rattrape l'ancien footballeur international brésilien. Le Parisien révèle que la justice française a mis en examen Michel Bastos pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale vendredi dernier. Il lui est reproché d'avoir vendu à un prix minoré (420 000 euros contre une valeur réelle estimée à 900 000 euros) la villa à un trafiquant de drogue. En échange, ce dernier lui a payé une partie de la somme, 90 000 euros, avec des espèces non déclarées.

Michel Bastos est placé sous contrôle judiciaire, tandis que son agent, qui avait piloté la transaction, est mis en examen depuis cet été.
Cet homme influent dans le milieu du football à Lyon aurait privilégié cette option pour vendre plus rapidement la demeure qui rappelait trop de mauvais souvenirs aux Bastos. Quant au joueur, il nie avoir eu un rôle dans cette affaire et jure avoir déclaré au fisc brésilien l'argent transféré sur un compte suisse légal.

Si le nom de Michel Bastos est arrivé jusque sur le bureau d'un juge d'instruction lyonnais, c'est parce que le trafiquant de drogue fraîchement installé à Ecully avait été interpellé à l'été 2018. Un vaste coup de filet médiatisé qui avait dirigé l'attention des enquêteurs sur le patrimoine du malfaiteur millionnaire. Et notamment sur cette villa acquise à un prix cassé à un ancien footballeur de l'OL.

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33 commentaires
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Vive le sport. le 10/12/2019 à 08:23

Foot
Trafiques
Drogues
Sex tapes

Mêmes combats.

Et on aime ça !

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Zorglub le 10/12/2019 à 08:20

Il ne s'agit pas d'une malédiction, comme l'indique le rédacteur de cet article, mais la simple application de l'article 17 du Livre des procédures fiscales permet à l'administration de rectifier le prix ou l'évaluation d'un bien quand ce prix ou cette évaluation paraît inférieur à la valeur vénale réelle des biens transmis.

Autrement écrit, il ne faut pas prendre les services fiscaux pour des perdreaux de l'année...

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val le 10/12/2019 à 08:15

à un trafiquant ou à un fournisseur ?

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