L’hôpital de la Croix-Rousse à Lyon abrite un service dédié aux maladies infectieuses, reconnu en France et dans le monde. C’est d’ici que l’INSERM, le professeur Florence Ader et ses équipes piloteront "Discovery", un programme de recherche thérapeutique pour le COVID-19.
Cinq stratégies seront évaluées sur plus de 800 patients en France : un premier groupe sera pris en charge de façon classique (lutte contre les symptômes), un deuxième se verra administrer un traitement de Remdesivir (en principe utilisé contre Ebola), un troisième sera traité au Kaletra (couramment employé pour lutter contre le VIH), et un quatrième avec une association de Kaletra et d’Interferon Bêta (utilisé dans la prise en charge de la sclérose en plaques). Le dernier groupe recevra de l’Hydroxy-Chloroquine, un anti-paludisme.
"Une question de semaines"
Si aucun des cinq traitements n’est pour le moment favorisé, c’est l’étude en elle-même qui est porteuse d’espoir. "Elle est intéressante, car on peut interrompre à tout moment les essais sur un groupe de patients si ça ne vas pas, et l’inverse, si ça va", soulignait le professeur Bruno Lina, co-directeur de l’étude, dans une interview accordée la semaine dernière au Parisien. "On a de la chance de pouvoir se lancer en même temps que le début de l’épidémie (…) c’est une question de semaines", a ajouté le virologue dans les tribunes du quotidien francilien, espérant ainsi avoir des résultats d’ici six à huit semaines.
Le professeur Bruno Lina - LyonMag
"Nous pourrons donc réagir en temps réel, en cohérence avec les données scientifiques les plus récentes, afin de mettre en évidence le meilleur traitement pour nos malades", a expliqué Florence Ader dans un communiqué de l’INSERM.
Ce dimanche commence donc ce qu’on appelle le "recrutement", la recherche de patients volontaires. Dans un premier temps, l’étude sera menée dans les hôpitaux de Lyon, Nantes, Paris, Lille et Strasbourg, puis sera à terme étendue à toute l’Europe pour "tester" les traitements sur 3 200 malades.
Le savoir-faire de la recherche lyonnaise est donc une nouvelle fois porteur d’espoir dans le monde entier. Les premières brèves de résultats devraient tomber d’ici quinze jours.
Bien fatigué, Tornado,pour vous en prendre aux lecteurs plutot qu aux vrais responsables..
Signaler RépondreTrop compliqué pour vous le non dit?
...explicite du Pr de l'hopital de marseille? on attend qui ou quoi? donner une exclusivité à un labo aux"préférences" financières? vous allez voir encore des magouilles sur cette affaire..affligeant!!
Signaler RépondreBravo, des bonnes nouvelles, merci à notre gouvernement.
Signaler RépondreY a des LBD 40 pour les flics mais pas de masque pour les infirmieres ! La France nouveau pays du tiers monde !
Signaler RépondreCanut... vous êtes certainement une vraie cruche et là malheureusement pas de traitement
Signaler RépondreQue de lenteurs!
Signaler RépondreTraitement en suppositoire svp. Je préfère
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