LyonMag : L’hydroxychloroquine (commercialisé sous le nom de Plaquenil par Sanofi ndlr) est au coeur d’un débat scientifique entre ceux qui prônent son utilisation dès les premiers symptômes du coronavirus et ceux qui veulent le réserver aux patients hospitalisés. Avez-vous déjà eu l’occasion d’utiliser ce médicament ?
Paul Trouillas : Comme beaucoup de praticiens, notamment des rhumatologues et des médecins de ville, je prescris le Plaquénil depuis 40 ans dans des maladies inflammatoires ayant des conséquences neurologiques. Son utilisation est facile et ne demande pas de précautions particulières.
Il existe toutefois des effets indésirables ?
Son utilisation requiert essentiellement une surveillance rétinienne. En outre, il ne doit pas être associé à certains antidépresseurs.
On évoque également des problèmes cardiaques ?
Ils sont beaucoup plus rares. En 40 années de pratique, je n’en ai jamais observé.
Le Plaquenil est-il oui ou non efficace contre le coronavirus ?
En premier lieu, on sait qu’il tue le coronavirus in vitro. D’autre part, les Chinois l’ont utilisé avec un certain succès. Une étude qui vient de paraître et qui porte sur 62 malades met en évidence des effets spectaculaires. Les malades traités montrent une diminution significative des lésions radiologiques des poumons au bout de six jours. Aucune aggravation n’apparaît dans le groupe traité (31 malades ndlr) contre quatre cas pour le groupe témoin. Lorsque l’on donne du Plaquenil, on supprime le risque d’aggravation.
Une étude sur si peu de cas ne demande-t-elle pas d’être confirmée ?
Aux Etats Unis, l’agence du médicament a introduit le 28 mars dernier un concept d’autorisation d’utilisation d’urgence pour le Plaquenil et la Nivaquine. Tous les praticiens et tous les pharmaciens du territoire fédéral peuvent les prescrire. Le pays a d’ailleurs décidé de constituer un stock stratégique national de ces deux médicaments. Il n’y a effectivement pas eu de protocole en double aveugle comme le veut la procédure normale. Mais nous sommes en période d’urgence ; les experts américains ont estimé qu’il existe une "évidence raisonnable" en ce qui concerne l’efficacité de ces traitements.
Par ailleurs, le professeur Didier Raoult qui a soigné des centaines de malades en prescrivant le Plaquenil ne compte jusqu’à présent qu’un seul patient décédé. Soit un taux de mortalité inférieur à 0,15%. Nettement moins que la moyenne nationale.
Ce médicament est-il encore efficace quand l’état du malade empire ?
En ce qui concerne les malades en détresse respiratoire majeure qui nécessite une intubation, on n’en sait rien. Il n’existe pas encore d’étude en ce domaine.
Etes vous d’accord avec Philippe Douste-Blazy qui conteste que la prescription de ce médicament soit réservée aux seuls hôpitaux ?
Je suis pleinement d’accord avec lui quand il estime que la prescription par la médecine de ville pourrait diminuer le nombre d’aggravations et dès lors soulager l’encombrement des hôpitaux. Il n’est pas normal de réserver cette prescription aux seuls hôpitaux. Les médecins sont des scientifiques. Ils ont fait dix années d’études ; ils ont été formés pour avoir les compétences en matière de prescription. Nombre d’entre eux prescrivent le Plaquenil depuis des années. On peut leur faire confiance. La doctrine officielle actuelle ne leur fait pas confiance.
RT... tout le monde sait que c'est un nid d'infos bidon... vous ne pouvez pas critiquer les médias et vous fier à une telle source !
Signaler RépondreDommage que les hcl ne percutent pas comme a marseille. D habitude ils sont pourtant en avance pas à la traine.
Signaler RépondreLa faute à discovery ? On teste d autres molécules et pour faire taire les critiques on teste la chloroquine quand elle ne sert plus à rien... quelle humanité !!
...un homme droit et compétent que le professeur Trouillas, n'oublions pas son combat pour l'ouverture d'une unité d'urgence des A.V.C à l'hopital neurologique alors là suivons le dans ce nouveau juste combat
Signaler RépondrePour compléter vôtre réflexion visant la compréhension, je vous invite à lire cet article publié par RT France.
Signaler RépondreLe titre :
"les laboratoires départementaux enragent d'être empêchés de tester en masse...
Mais le gouvernement ne leur permet pas de participer au dépistage."
Vous le voyez, il ne s'agit pas d'une querelle médicale, mais d'une interdiction politique de la macronie !
En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/73560-cest-etude-laboratoires-departementaux-enragent-etre-empeches-tester-en-masse
Analysez correctement les faits et les circuits de prise de décision.
Signaler RépondreJe ne pense pas qu'il s'agisse d'une guerre médicale.
Une seule personne est responsable de cette situation.
Macron.
merci monsieur … tous médicaments a des effets secondaires et ça n arrete pas pour autant une chimio ….pourquoi n avons nous pas le choix de prendre ou pas ce traitement .je trouve absurde cette guerre medicale …. pourquoi cette fermeture .pas le temps de faire les tests .on connait ces médicaments depuis des annees et si il y a une possibilite de mieux ou est le probleme………….
Signaler Répondredonc il n'est pas d'accord avec Raoult qui a nettement dit que ce traitement associé à un antibiotique devait se faire à l'hôpital après un électrocardiogramme et une estimation du potassium ?
Signaler RépondreTout d'abord merci a la redac de lyonmag, d'avoir pris l'initiative de recueillir l'avis de de Professeur.
Signaler RépondreDonc le médicament existe et il convient de le prescrire dès les premiers symptômes.
Après avoir lu son témoignage et avis, je me pose une question.
Pourquoi macron et ses collègues, laissent des personnes souffrir, alors qu'il existe un médicament efficace ?!
Mediapart a réaliser une enquête très poussée sur les mensonges d'État liés au covid19.
Dans une démocratie, qui prétend être le pays des droits de l'homme, tous mes journalistes devraient eux aussi faire leur boulot correctement, comme Mediapart.
Ensuite, le ou les responsables de ces mensonges, devraient êtres traduit en justice et destitués.
Mais, par ma volonté de 18 millions de bas de plafond, nous sommes sous le joug de la macronie.
Macronie qui n'a rien a envier a la Corée du nord...
En conclusion, merci monsieur le Professeur Trouillas.
Grâce a vous, comme au Professeur Raoult, plus aucun Français ne pourra être lâche et dire qu'il ne savait pas.