Et la vague verte a entraîné un coup de balai sur Lyon et son agglomération ce dimanche à l’occasion du second tour des élections municipales et métropolitaines. Certains élus, parfois très influents, se retrouvent du jour au lendemain sans mandat d’envergure.
C’est le cas par exemple de Fouziya Bouzerda. Présidente du Sytral, elle se rêvait en maire de Lyon avant que Yann Cucherat ne soit finalement désigné par Gérard Collomb et la République en Marche. Candidate sur les listes du 9e arrondissement et de la circonscription Lyon-Ouest, elle paye les pots cassés des très mauvais scores de Gérard Collomb. Fouziya Bouzerda ne sera durant le mandat que simple conseillère du 9e arrondissement, et ne verra pas le conseil municipal de Lyon, ni celui de la Métropole !
Ils sont plusieurs parmi les fidèles de l’ancien ministre de l’Intérieur qui ne verront pas le conseil municipal ce mandat : Louis Pelaez, Richard Brumm ou encore Roland Bernard. Si les deux premiers se consoleront avec un mandat de conseiller métropolitain, le dernier sera simple conseiller du 2e arrondissement.
Chez David Kimelfeld, c’est également l’hécatombe. Candidat à la présidence de la Métropole, l’ancien maire du 4e arrondissement ne sera pas au conseil municipal ! Tandis que son pendant aux municipales, Georges Képénékian, lui ne verra pas le conseil métropolitain !
Pour Loïc Graber, ancien adjoint à la Culture, c’est la double peine : ni conseil municipal, ni Métropole. Les anciens adjoints au maire Michel Le Faou, Guy Corazzol, Anne Brugnera ne sont plus élus au conseil municipal. Tandis que Karine Dognin-Sauze disparaît également de la circulation : pas d’Hôtel de Ville ni d’Hôtel de la Métropole pour l’ancienne adjointe et vice-présidente.
A droite également, Stéphane Guilland peut, ironiquement, remercier Etienne Blanc de s’être allié avec Yann Cucherat. Jusque là leader des Républicains à Lyon, Stéphane Guilland a perdu son siège au conseil municipal.
Nous ne sommes jamais à l'abri de pressions sur des élus pour qu'ils démissionnent afin de promouvoir les laissés pour compte influents derrière eux. Ce sera un point à scruter ces prochaines jours.
Pour beaucoup d’entre eux, les prochaines semaines vont vraiment être difficiles. Car il y a cette petite mort dû à l’absence de siège d’élus. Mais derrière chaque mandat se cache aussi des indemnités. Or, pour certains, on parle là d’une division sévère de leur pouvoir d’achat pour les six prochaines années.
Gégé adoubé par Raymond Barre, au siècle dernier, a fait une élection de trop. Il n'a pas su organiser à temps sa succession comme d'autre à Marseille...
Signaler Répondreon ne va quand meme pas pleurer pour eux!!!!!!!!!!!!!!!!
Signaler RépondreJ’espère que c’est une plaisanterie.
Signaler RépondreCes gens vont enfin devoir travailler. Ne les plaignons pas : la caste s’autoprotège ils trouveront rapidement des sinécures.
Ca va faire du bien à tout le monde. Y’a plein de choses à construire qui ne sortent pas d’un délire du XIXeme siècle...
Signaler RépondreStéphane Guilland n'a pas couil... Il s'est couché devant Blanc. bien fait pour lui, il ne mérite pas mieux.
Signaler RépondreDans le tas, Graber fait un peu figure de victime. Il n’a jamais brillé par sa politique culturelle, mais il est droit. Enfin, autant qu’on puisse l’être dans le domaine politique.
Signaler RépondreEspérons que NPG allie exigences et droiture, laquelle suppose aussi de ne pas faire emprise sur les acteurs culturels eux-mêmes, privés ou publics. Pour cela, il faut aussi que ces derniers aient une vision.
Un changement de directeur des affaires culturelles serait aussi le bienvenu.
J’adore la « chute », le tout dernier paragraphe de l’article :)))
Signaler RépondreNe nous apitoyons pas : ils ont bien profité, et ils ne sont toujours pas à plaindre... Mais tout de même, ça fait plaisir ce retour à une certaine réalité terre à terre.
La roue tourne enfin.
Signaler RépondreQuelles que soient les sensibilités politiques, c'est quand même très violents pour des élus qui perdent tout du jour au lendemain...
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