Lyon 2e : la mosquée de Perrache victime d’un incendie, la piste criminelle privilégiée

Aucune victime n'est à déplorer. Le feu a rapidement été maîtrisé.

Les premiers éléments de l’enquête amènent à penser que le sinistre "serait d’origine criminelle", selon Pierre Oliver, le maire Les Républicains de l’arrondissement, qui a, par ailleurs, "condamn[é] fermement l’incendie".

Hypothèse qui a été confirmée par le parquet de Lyon : "les premières constatations conduisent à privilégier l’hypothèse criminelle".

"Le parquet de Lyon a immédiatement diligenté une enquête du chef de dégradations volontaires par incendie confiée à la sûreté départementale de Lyon", nous est-il précisé.

"La mosquée de Perrache a fait l'objet cette nuit d'une tentative d'incendie. Les criminels de la nuit sont encore à pieds d'œuvre. Jusqu'à quand ?", a réagi Kamel Kabtane, le recteur de la Grande mosquée de Lyon.

Il est fait ici référence à l’incendie criminel qui a ravagé la mosquée Omar, située à Bron, il y a seulement six jours. Plusieurs départs de feu ont en effet été constatés. La sûreté départementale de Lyon est chargée de l’enquête pour dégradations volontaires par incendie.

"Une nouvelle fois, une mosquée est prise pour cible sur Lyon et sa métropole. Ces actes d'intolérances sont odieux. Remerciements aux pompiers pour leur efficacité et soutien aux fidèles", a réagi de manière sobre, à 13 h 25, Grégory Doucet, le maire de Lyon.

"Je condamne la tentative d’incendie cette nuit dans la mosquée Essalam de Lyon, la 2ème cette semaine. Actes antimusulmans, antisémites, antichrétiens: ces agissements imbeciles et haineux sont contraires à tout ce qu’est la France. Je protégerai la liberté de culte", a quant à lui déclaré Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur.