Il est vrai que les différents candidats lepénistes qui ont tenté de s'installer entre Rhône et Saône n'ont jamais percé. Et 2020 n'a pas dérogé à la règle.
Pourtant, une stratégie différente avait été opérée cette année par Antoine Melliès, candidat malheureux à la mairie de Givors et qui gérait, à l'époque et avant d'être écarté, le parti au niveau départemental. Celle de se rapprocher davantage des courants identitaires dans lesquels évoluent une certaine Marion Maréchal, dont l'école, l'ISSEP, est installée dans le quartier de la Confluence.
Mais ni Agnès Marion à la Ville de Lyon, ni Andrea Kotarac à la Métropole n'ont réussi à se maintenir au second tour. Pire encore, les deux candidats n'ont même pas été élus comme simples conseillers d'opposition.
Selon le Parisien ce mardi, le Rassemblement National a décidé de sévir. Agnès Marion et Antoine Melliès sont même convoqués d'ici la fin du mois par la commission des conflits du parti à Nanterre. Et les deux Lyonnais, convoqués aux côtés de la ligérienne Sophie Robert, risquent des sanctions, allant jusqu'à l'exclusion.
Ce n'est toutefois pas à cause de leur défaite électorale que la formation politique de Marine Le Pen les convoque. Si c'était un gage d'exclusion, il n'y aurait plus grand monde au RN. Nos confrères avancent qu'Agnès Marion, appuyée par Antoine Melliès, avait maintenu malgré l'opposition de son parti sa tête de liste dans le 6e arrondissement de Lyon, Jacky Copède, alors qu'il avait été candidat aux législatives de 2017 sous les couleurs des comités Jeanne de Jean-Marie Le Pen. Mais en coulisses, il se murmure que c'est surtout pour leur proximité avec Marion Maréchal qu'ils pourraient être exclus.
A l'approche de 2022, le Rassemblement National chercherait en effet à tuer dans l'oeuf toute concurrence possible faite par la nièce de Marine Le Pen.
ou est la vérité? les journalistes ne sachant rien inventent des raisons..fausses..mdr !!
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