Un premier rendez-vous infructueux
Tout a débuté lundi matin, très tôt, dans tous les dépôts de bus de l’agglomération lyonnaise. Depuis le début de la grève, jeudi dernier, les salariés sont appelés à se présenter et à voter pour déterminer le taux de débrayage global sur tout le réseau. C’est le cas au dépôt de Perrache, où un conducteur de bus, gréviste et désemparé par rapport au mouvement avoue son désespoir et ses projets : "C’est invivable maintenant aux TCL. Etre conducteur, c’est un métier que j’aime bien, j’ai du plaisir à me lever le matin pour aller travailler. Mais après dix ans de boite et avec tout ce qui se passe, je pense vraiment à changer de métier après la grève. J’ai déjà quelques pistes dans le domaine de la santé." La vingtaine de ses collègues se sont ensuite rendus sur le dépôt de Vaulx-en-Velin/La Soie, où une centaine de grévistes bloquait depuis 6h du matin la sortie des bus, notamment des C3. Quelques véhicules ont pu sortir par une porte dérobée, mais ceux-ci ont été la cible de jets d’œufs à plusieurs reprises.
A la mi-journée, un rendez-vous est organisé au siège de Keolis-Lyon, le gestionnaire du réseau TCL. Une réunion qui va durer une cinquantaine de minutes mais qui ne débouchera sur aucun élément concret. "Nous avons réitéré notre demande de nomination d’un médiateur pour pourvoir négocier les accords", déclare Pascal Caboux, le secrétaire général de la FO-TCL, à la sortie de l’entrevue. "Bernard Tabary, le directeur de Keolis, nous a demandé de lever le préavis pour pouvoir négocier. Il est hors de question de lever le préavis sans avoir un minimum de garantie", ajoute le responsable syndical.
De son côté, la direction de Keolis estime que les discussions restent ouvertes avec les syndicats, sans pour autant accepter la nomination d’un médiateur.
Le RDV avec le SYTRAL fait chou blanc
La centaine de manifestants présente sur le parvis du siège de la Part-Dieu se dirige alors en direction de celui du Grand Lyon, situé quelques rues plus loin. Cette fois, c’est Bernard Rivalta, le président du SYTRAL, et le directeur de cabinet du maire de Lyon qui ont reçu les syndicats, alors que dans le même temps se déroulait le Conseil Communautaire. Mais après plus de deux heures de discussions, mêmes conclusions. "Bernard Rivalta pense qu’il n’est pas nécessaire de désigner un médiateur, commente Bruno Serpaggi, de la CFTC-TCL, car il estime que nous pouvons encore discuter avec la direction de Keolis lors des réunions de négociations." L’annonce de la poursuite du conflit mardi se confirme, et Denis Faye, du syndicat UNSA, alerte dès le milieu de l’après-midi les usagers des TCL : "Si tout le monde continue à nous abandonner, il va y avoir un pourrissement du conflit. Et je tiens à rappeler que la grève est prévue pour 99 jours, et qu’il y a des évènements importants dans ces 99 jours comme le 8 décembre ou les fêtes de fin d’année. Et c’est des évènements que les gens vont retenir, comme les organisations syndicales."
"La journée des rendez-vous" s’est terminée devant le juge des référés du Tribunal de Grand Instance de Lyon. La CFDT-TCL a assigné Keolis-Lyon, pour faire appliquer la loi de l’entreprise concernant la gestion des préavis de grève. Et notamment en cas de grève illimitée.
Gwenaël Windrestin
A noter : Deux rendez-vous importants mardi pour les salariés et les usagers des TCL : les grévistes sont tout d’abord appelés à se rassembler place d’Arsonval, à Grange Blanche, dès 9h30. Une nouvelle réunion avec la direction doit ensuite avoir lieu à 10h, au siège de Keolis Lyon.
Quelle galère ces TCL ! Impossible de suivre les cours correctement avec leurs conneries ! Samedi 3 octobre est organisé un rassemblement place bellecour contre leurs grèves incessantes. Ca ne peut plus durer comme ça, les feignants doivent retourner au travail !
Signaler RépondreJ'en ai marre du manque de professionalisme des TCL!Ce sont les usagers qui sont pris en otage!Sur le plan nationale et internationale,la ville de LYON n'assure pas l'accueil pour des manifestation comme "la biennale" ou "la fete des lumieres"!Cela fait des années que cette MASCARADE PERDURE!!!Et ce sont nous les usagers qui,en piaient les frais!! basta!
Signaler Répondreil suffit de faire le compte des jours de travail au TCL depuis janvier 2009 pour se rendre compte que la grève est une activité à part entière... le droit de grève c'est un combat de nos ancêtres, et c'est une honte de le détourner ainsi pour des motifs égocentriques, et surtout pour éviter d'agir en personnes responsables, en abordant des questions de fond! mépris quotidien des usagers en période de "non grève", et ils en rajoutent une couche avec la grève, en oubliant que les usagers sont ceux qui les font vivre... vraiment, il faudrait que les TCL deviennent enfin un SERVICE aux usagers, et vite!
Signaler Répondreinadmissible: de payer pour une prestation non effectuée de devoir supporter les réclamations des conducteurs sans moyen de défense de revendiquer des primes dans une période où les préoccupations générales portent sur la sauvegarde de son emploi de passer par la force sans penser aux autres de perturber les services minimum par des actions sauvages en plein rue Complètement déconnecté de la réalité quotidienne de tout un chacun,, bravo. Qu'on espere pas s'attirer la sympathie de la population prise en otage. L'union fait la force, certes, mais l'abus doit être puni!
Signaler Répondreun commentaire dit : "Unissons nous pour ne plus payer nos transports ! " UNISSONS nous, certes, mais avec les salariés TCL. Je suis une simple usagère comme vous, mais je les soutiens. Arrêtez de râler, arrêter de ne voir que vos journées perturbées. Je paie l'abonnement comme vous, et je suis étudiante, je peux vous dire que les dépenses d'un budget d'un étudiant sont toutes contrôlées, et je ne roule pas sur l'or. Mais réfléchissez un peu mince! Ils ont des raisons. la grève est un droit en France, et presque même un devoir. Nous nous devons de ne pas avaler toutes les couleuvres. Nous nous devons de protester, de manifester. Nous nous devons d'^tre réactif, de ne pas subir mais d'être actif. Quand plus aucune liberté ne vous serra accordée, quand on ne vous laissera plus le choix de subir ou de vous rebeller, là, je pense que vous, qui râler à cause de la grève, vous trouverez les temps durs. Alors respectez les gens qui usent de leurs droits et leurs devoirs. Admirez les même, parce que c'est grâce a eux que vous avez encore une certaine marge de man?uvre et qu'on peut encore se qualifier, un minimum, de nation des droits de l'homme, où la contestation n'est pas [trop] réprimée. A bon entendeur, salut.
Signaler Répondreje suis solidaire des agents tcl ils ont raison e se battre contre les pouvoir en place qui ne pense qu'a renflouer les actionnaires continuer je suis avec vous je marche et c'est bon pour la santé le velo c'est pas mal non a bon entendeur salutations ! posté par moisdon
Signaler Répondreras le bol de ces grèves incessantes, on paie notre abonnement plein tarif et l'on reçoit la moitié du service que l'on paie... c'est inadmissible ! Sur un plan de sécurité, lorsque les bus sont plus que remplis lors des grèves, les usagers circulent dans une insécurité totale, Et les chauffeurs qui rient de voir cette foule qui attends.... c'est pitoyable... Je pense qu'il y a un ras le bol général de la part des usagers, et que la situation ne pourra pas durer comme ça 3 mois !!
Signaler RépondrelRas le bol des TCL. Ils sont souvent en grève pour la fête de la musique pour les examens de fin d'années en alternance les matins et les soirs pendant un mois, et voilà maintenant une grève qui s'annonce long. A quand les rembousements des abonnements annuels ou mensuels. Unissons nous pour ne plus payer nos transports !
Signaler RépondreCOMPLETEMENT INADMISSIBLE. DES EFFORTS IMPORTANTS SONT FAITS POUR L'UTILISATION DES TRANSPORTS EN COMMUN??????? QUELLE PLAISANTERIE, CECI EST UNE PRISE D'OTAGES DU COMMUN DES MORTELS.
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