Le CASC - APPUI se mobilise pour Haïti

Le CASC - APPUI se mobilise pour Haïti

L'Action Pompier Pour l'Urgence Internationale (APPUI) a mobilisé cinq professionnels. Ils ont quitté ce matin le Rhône pour rejoindre l'île sinistrée des Caraïbes. Leur programme : disponibilité immédiate sur les situations d'urgence, et mise en place des techniques appliquées chez les sapeurs-pompiers, particulièrement sur la recherche de personnes ensevelies. Olivier Carrot, membre de l'APPUI, décrypte pour Lyon Mag, les interventions mises en place sur zone.

Comment se déroule le départ vers Haïti des personnels volontaires ?
Olivier Carrot : Cinq personnes sont parties ce matin de Lyon en direction de Port-au Prince, via Amsterdam. Le détachement est composé de cinq personnes : trois sapeurs-pompiers spécialisés en sauvetage-déblaiement, équipés de matériel de recherche de personnes ensevelies, ainsi que d’un médecin et d’un infirmier urgentiste.

En quoi consiste la mission que vous allez mener ?

Notre rôle en identique à ce que l’on peut faire en France : intervenir dans l’urgence, et transmettre à des structures plus importantes pour assurer la pérennité de l’intervention.
Il s’agit de mettre en place le matériel d’écoute pour rechercher les personnes ensevelies. Il faudra aussi les prendre en charge médicalement et les transférer sur une structure plus importante, mis en place par l’aide internationale. Nous allons arriver sur place et nous mettre à disposition du centre de crise mis en place par l’aide internationale. Une fois mis à disposition de cette cellule, nous serons aiguillés sur les chantiers les plus urgents. Après, nous sommes autonomes, mais il y a quand même une grande part d’improvisation. On se base sur ce que nous retranscrivent les médias, sachant que les communications téléphoniques sont assez difficiles.

Pensez-vous retrouver des survivants ?
Dans tout tremblement de terre, il y a toujours des miracles qui peuvent se produire. Les spécialistes estiment à cinq jours la durée de vie dans les décombres. Nous sommes donc bien dans les temps. Nous sommes tenus aux horaires des avions, et nous pouvions difficilement faire mieux pour arriver sur place le plus vite possible. Ces horaires évoluant minute par minute, nous avons essayé d’optimiser au maximum les délais d’intervention. Intervenir moins de 48h après la catastrophe, c’est déjà très bien.

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