Piscines, horodateurs et écrêtement pour la dernière séance du Conseil municipal

Piscines, horodateurs et écrêtement pour la dernière séance du Conseil municipal

Mis à part quelques pics lancés par la majorité socialiste en direction des membres de l’UMP et qui portaient sur l’affaire Woerth / Bettencourt, de nombreux dossiers ont été adoptés. Notamment concernant la rénovation du bassin nord de la piscine du Rhône ou la mise en place de ruches dans le centre ville de Lyon pour favoriser la pollinisation, à travers le projet "Urbanbees".

Le dossier des piscines du Rhône a donné l’occasion d’une intervention à charge de Denis Broliquier pour Lyon divers droite. Le maire du deuxième arrondissement de Lyon a marqué la double carence des bassins lyonnais : leur vétusté pour les riverains sur un usage type «loisir» et l’archaïsme des équipements professionnels, dont le seul bassin 50 mètres de Vaise est couvert. Pourtant argument de campagne de Collomb pour sa réélection en 2008, les piscines du Rhône, dont le projet de centre aquatique Sergent Blandan et le projet Confluence représentent aujourd’hui la portion congrue de son mandat. Et pour Broliquier de proposer l’aménagement de l’ancien site RVI pour un équipement de haut niveau, ou l’extension de Vaise via un bassin de récupération aménagé sur le petit parking attenant à l’équipement déjà existant.

Un autre dossier a également été adopté : celui de l’écrêtement des indemnités de Gérard Collomb.  En clair, le maire, qui bénéficie de plusieurs rémunérations comme élu mais également membre de conseil d’administration doit reverser à certains élus un pourcentage de ses revenus, qui ne doivent pas excéder 8 230€ mensuels. Les explications de l’intéressé, Gérard Collomb : « Je ne touche pas plus aujourd’hui, en étant maire de Lyon et président du grand Lyon, que si j’étais simplement sénateur. La partie restante, je la répartie entre les adjoints, les conseillers municipaux ou les vice-présidents au Grand Lyon. Je le fais en fonction des besoins de chacun. Nous regardons quelle est la situation professionnelle, et quels sont ceux, par exemple, qui sont à mi-temps pour consacrer du temps à leur activité d’adjoint. A partir de là, nous leur donnons une espèce de complément de salaire. »  A noter que la ville de Lyon met également en vente 70 anciens horodateurs, au prix de 400 euros l’unité. L’argent récolté permettra notamment d’acheter des machines plus modernes.

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2 commentaires
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DM le 17/07/2010 à 07:36

Côté piscines, le maire milloniste du 2° n'a fait que reprendre ce qui avait déjà été dit en mars par Pierre Delacroix : http://www.ensemblepourlyon.fr/blog/interventions/le-plan-piscine-prend-leau.html ... bref, en la matière, il n'a pas inventé l'eau chaude !

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Contribuable Lyonnais le 13/07/2010 à 13:02

Un Maire cumulard qui touche trop d'indemnités public fixées par la loi ne doit pas laisser le surplus au profit de la Collectivité. Il vaut mieux pour l'intérêt général qu'il donne le surplus à qui bon lui chante. Un grand moment de politique socialiste !

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