Les travaux ont du être stoppés pour une durée indéterminée. Des recherches sont encore effectuées, en particulier pour vérifier s’il n’existe pas d’autre stocks à proximité. Et même si la quantité est exceptionnelle, ce genre d’événement est fréquent en France. Chaque année, 450 tonnes d’obus sont retrouvés. Sur le site de la Part-Dieu, ils ne présentent a priori que peu de danger. « Tels qu’ils sont là, ils ne présentent pas de danger, explique Didier Challes, adjoint au chef du centre de déminage de Lyon, même s’ils il y a de la matière active à l’intérieure. Ils n’ont pas de système d’amorçage. Il n’y a pas non plus de risque additionnel environnemental direct : agression des obus soit par la chaleur ou par des machines-outils qui pourraient exercer des contraintes importantes sur l’enveloppe. Cela aurait pu, dans une infime proportion infime risquer de faire exploser l’engin. »
L’ensemble doit être transféré la semaine prochaine vers Toulon pour être détruit.