La secrétaire d’Etat à la Santé avait présenté l'homosexualité, lors du débat sur la loi de bioéthique mardi dernier devant le Sénat, comme « un facteur de risque pour le VIH. » Malgré un rectificatif de la lyonnaise hier, Képénékian, également Directeur de la stratégie et du développement de l’Hôpital Saint-Luc Saint-Joseph à Lyon, s’estime « profondément choqué par les propos qui ont été tenus par Madame Nora Berra, Ministre de la santé, stigmatisant la communauté homosexuelle à propos des risques liés au sida. ». Selon ce dernier, « ces mots stigmatisent une partie de la population au regard de ses orientations sexuelles alors que nous luttons au quotidien contre les discriminations de toutes sortes. » Puis redevient plus politique : « La Ville de Lyon agit en effet de manière volontaire pour promouvoir l’égalité et lutter contre les discriminations, contre le racisme, contre l’homophobie, contre toutes les formes d’inégalités dans l’accès au travail, dans l’accès aux soins, au logement. » Définitif, Képénékian compare les propos de Nora Berra « aux clichés les plus condamnables », estimant qu’ils « ne sont pas dignes d’un responsable politique. »
Il est inadmissible qu'une ministre ait ce genre de propos. Nora Berra doit démissionner!
Signaler RépondreIrresponsabilité politique du PS ; on aurait pensé qu'après le scandale du sang contaminé le PS aurait eu la décence de la retenue, mais non Pierre Berger financier porte parole bien connue du PS au nom d'une pseudo blessure morale, dans une revendication communautariste se positionne contre l'intérêt général on parle de santé publique. Oui il faut exclure les populations homosexuelles masculine, oui il faut exclure certaine population originaire de pays ou le taux de contrôle et de dissimination est incontrolé. Il faut arrêter ce genre de propos qui donne le sentiment qu'au nom d'une forme de compassion nous devons laisser tomber la gestion du risque.
Signaler RépondreLes propos de Mme Berra sont donc le reflet d'une vérité scientifique qui s'appuie sur des chiffres; va t-on dire qu'on stigmatise les fumeurs lorsque des études établissent que le tabac est un facteur de risque pour le cancer du poumon ? Une étude ( L'enquête Prévagay ) datant de 2009 et réalisée par l'institut de veille sanitaire ( INVS ) nous apprend que le pourcentage de personnes séropositives dans la population des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et fréquentant des établissements de convivialité gay parisiensa été estimé à 17,7 % (cf. communiqué de presse du 17/11/2009). Or la prévalence du SIDA dans la population générale française hétérosexuelle tourne autour de 0,2%... soit près de 100fois plus de séropositifs dans la population homosexuelle masculine...
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