Le cortège des antifascistes s'est élancé vers 14h30, près d'une heure avant celui des Jeunesses Nationalistes. Les élus lyonnais sont en tête de cortège - LyonMag
17h55 : La dispersion est terminée, la manifestation des Jeunesses Nationalistes se conclut sans grand débordement.
17h40 : Les manifestants passent le pont Kitchener et se retrouvent à leur point de départ, bloqués par un cordon à l'entrée de la rue Victor Hugo dans le 2e.
17h10 : Des fumigènes sont craqués sur le quai Fulchiron. La centaine de manifestants se dirige vers le pont Kitchener, bloqué par une trentaine de CRS armés de flash-ball et un camion lanceur d'eau. Les deux camps se regardent en chien de fusil. Les Jeunesses Nationalistes tentaient de se rendre en direction des Terreaux, selon une source policière. Intervention immédiate des forces de l'ordre, qui en cordon bloquent la sortie côté Perrache du pont, car c'est dans ce secteur que se trouve les manifestants antifasciste.
17h05 : Alexandre Gabriac prend la parole et conclut avec une citation du Maréchal Pétain, "l'un des plus grands militaires français" : "Courage, on les aura !". La foule apprécie puis se disperse. Le recteur de la cathédrale Saint-Jean interpellera ensuite l'élu pour lui communiquer son mécontentement. L'homme d'église était en effet passablement énervé que le discours ait eu lieu sur le parvis de la cathédrale qui ne fait pas partie de l'espace public. Gabriac répondra tout penaud que c'est la police qui lui a indiqué l'emplacement.
17h00 : Le rassemblement lyonnais a fait des émules en Europe. Des représentants hongrois sont venus apporter leur soutien au cortège, rapporte Yvan Benedetti dans son dicours.
16h45 : Un proche du cardinal Barbarin que nous croisons sur la place Saint-Jean nous indique qu'il "vit mal la situation et qu'il ne comprend pas pourquoi ces extrémistes s'entêtent à venir sur la petite place Saint-Jean et s'approprient la symbolique religieuse".
16h40 : Tous réunis sur la place, les militants d'extrême-droite écoutent le discours d'André Gandillon des "Amis de Rivarol".
L'avant du cortège d'extrême-droite avec notamment Alexandre Gabriac au centre - LyonMag
16h30 : Arrivés place
Saint-Jean, les nationalistes ont été accueillis par un homme qui
n'avait pas froid aux yeux. Du haut de son balcon au deuxième étage d'un
immeuble de la place, il lance aux jeunes incrédules : "Vous chantez "bleu, blanc, rouge" mais vous êtes habillés en noir, noir comme la mort !".
Une bravade reprise par les huées de la foule. L'homme, avant de
quitter sa fenêtre, leva le bras en l'air, singeant le salut nazi.
16h20 : Trois personnes ont été interpellés par les policiers alors qu'ils voulaient en découdre avec les Jeunes Nationalistes. Au talkie-walkie, la communication des forces de l'ordre évoquent "trois casseurs."
16h : Alexandre Gabriac nous confie qu'il conduit "une manifestation solennelle" et que les Jeunesses Nationalistes "ne sont pas là pour répondre aux provocations".
Un discours d'apaisement donc, formaté pour les nombreux médias présents sur place, alors que le cortège de 280 personnes
continue son parcours aux sons des "La France aux Français" et autres
"Bleu, blanc, rouge".
L'un des trois interpellés sur la passerelle Saint-Georges - LyonMag
15h40 : Les
membres des Jeunesses Nationalistes sont partis faire le tour de la
place Carnot avant de rejoindre le 5e. Ils sont environ 250 rejoints par
différents groupuscules. Un homme se revendiquant des idées d'Alain Soral nous interpelle. Il se dit proche du mouvement Egalité et Réconciliation de l'écrivain. Nous indiquant ne pas partager toutes les idées des Jeunesses Nationalistes, l'homme vient toutefois apporter son soutien au retrait des troupes françaises d'Afghanistan.
Du côté des antifascistes, certains manifestants s'impatientent et démontrent une envie d'en découdre avec l'extrême-droite, rapportent les forces de police. Plusieurs élus sont présents, certains en tête du cortège : Nathalie Perrin-Gilbert, Georges Képénékian ou encore Thérèse Rabatel, amis également du 1er adjoint à la sécurité de la Ville de Lyon. Les écologistes Pierre Hémon, président du groupe des Verts à la Ville et Philippe Meirieu, vice-président du Conseil régional, ont également répondu présents. Le 1er adjoint à la sécurité de la Ville de Lyon, le député du Rhône Jean-Louis Touraine, a également fait acte de présence. On peut lire sur les banderoles : "Oui à l'amour, non à la haine", "Contre la violences de l'extrême-droite : solidarité"
15h : Dans la foule des
Jeunesses Nationalistes, on regrette le nombre de participants en baisse
par rapport aux espérances. Le défilé sera encadré par un service de
sécurité reconnaissable à leur blouson noir, leur brassard orange et un
bonnet vissé sur la tête, à défaut d'avoir été autorisé à porter des
casques proches de ceux des gendarmes mobiles. Dans le cortège, il y aura 78 croix blanches représentant les 78 soldats morts en Afghanistan.
Départ prévu à 15h30.
14h45
: Alors même que le cortège n'est pas encore parti, deux personnes se
sont fait prendre à parti par des militants des Jeunesses Nationalistes.
Les forces de l'ordre sont rapidement
intervenues. Les victimes, deux jeunes d'une vingtaine
d'années se plaignant de s'être fait insulter et cracher dessus, se sont
éloignées en traitant l'attroupement de "nazis".
A noter les présences des deux anciens membres déchus du Front National : Yvan Benedetti, qui dirige le journal Jeune Nation et Alexandre Gabriac, président des Jeunesses Nationalistes, qui est intervenu pour calmer le jeu lors de l'échauffourée. Tous deux sont membres de l'Oeuvre Française, mouvement nationaliste se revendiquant de la droite nationale.
On peut avoir un avis plus partisan que Romain Blachier mais dans ce cas on est dans l'autre manifestation :-)
Signaler RépondreAu vu des manifestants, permettez-moi de douter de l'humanisme de la majorité d'entre vous.
Signaler RépondreMarre des fachos et des antifachos !
Signaler RépondrePourquoi les empêcher de se frapper.
Qu'à leur mettre le stade de gerland à disposition.
Qu'ils se mettent sur la gueule une bonne fois pour toutes et qu'on en parle plus.
manif des extremes? euh moi j'ai manifesté contre le rassemblement d'extreme droite et je suis un social démocrate bon teint...Lyon Mag a beau avoir une ligne politique plutot à droite, difficile de me classer comme d'extreme-gauche...
Signaler RépondreVive la liberté de circulation...
Signaler Répondresuper pertinent le commentaire de GUY !!! rapprocher minimas sociaux et nostalgiques de Vichy, il fallait le faire. Dommage pour tes courses GUY-gnol !
Signaler RépondreCar c'est ton shopping de fringues H&M chinoises qui va sauver l'économie française c'est bien connu...
Je n'ai pas pu accéder aux commerces du centre ville..
Signaler Répondreni en voiture ni à pied. Une fois de plus une poignée de parasites emmerde tout le monde et continue de dégrader l'économie Française.
Allez touchez vos minimas sociaux et laissez nous travailler.
nazillons
Signaler RépondreJ'habite St Jean....ca me donne envie de pleurer
Signaler Répondreau lieu de se quereller on devrait tous s unir comme les islamistes s unissent au magreb !!!!
Signaler Répondretotalement d'accord avec vous.
Signaler RépondreVoilà ce que souhaite le PS local et la Préfecture UMP.
Signaler RépondreDes échauffourées pour accuser le FN pourtant étranger à ces manifestations.