Maïwenn couronnée à l'Institut Lumière

Maïwenn couronnée à l'Institut Lumière
Maïwenn reçoit le 8e Prix Jacques Deray - Photo LyonMag

La réalisatrice a reçu samedi soir le 8e Prix Jacques Deray  pour son film Polisse.

Maïwenn devant le mur des cinéastes avec son prix - Photo LyonMag
Maïwenn devant le mur des cinéastes avec son prix - Photo LyonMag

Ce prix Jacques Deray récompense depuis 2005 le meilleur film policier français. Il est décerné par l'Institut Lumière et les amis de Jacques Deray, réalisateur lyonnais disparu en 2003 à qui l'on doit entre autre La Piscine et Borsalino. Polisse, le film de Maïwenn sur la Brigade de Protection des Mineurs, succède au palmarès à A Bout portant de Fred Cavayé.  En lui remettant son trophée, Agnès Vincent-Deray  a souligné que Maïwenn était la première femme lauréate du Prix.
Après Pardonnez-moi et Le Bal des actrices, il s'agit du 3e long-métrage de la jeune actrice-réalisatrice. Avec 13 nominations, il est le grand favori de la prochaine cérémonie des Césars du cinéma français qui aura lieu le 24 février à Paris.

"C'est mieux qu'un prix à Cannes!" s'est exclamée la jeune femme après avoir dévoilé une plaque à son nom sur le mur des cinéastes qui longe l'Institut Lumière. Elle parlait en connaissance de cause puisque Polisse a reçu en mai le prix du Jury du dernier Festival de Cannes, dont le directeur de l'Institut Thierry Frémaux est le délégué général.
Lors de la présentation du film, le président de l'Institut Lumière Bertrand Tavernier a dit son admiration pour le film qui retranscrit parfaitement "l'harassement de la promiscuité" des policiers qui travaillent dans cette brigade. Thierry Frémaux y a vu lui une synthèse parfaite de ce qu'est le cinéma français actuel en ajoutant que "Jacques (Deray) aurait été conquis", avec notamment une pléiade d'acteurs tels que Joey Starr, Karin Viard, Marina Foïs ou Nicolas Duvauchelle.
Maïwenn, qui devient la première femme à recevoir ce prix lyonnais, a tenu à préciser que si le film est une immersion dans la brigade des mineurs, il n'est en aucun cas un documentaire ou un film "pro-flic". On y suit le travail quotidien de ces policiers spécialisés dans les affaires concernant des mineurs (enlèvement, viol, maltraitance, etc).

Palmarès du Prix Jacques Deray:

2005: 36 Quai des Orfèvres (Olivier Marchal)

2006: De battre mon coeur s'est arrêté (Jacques Audiard)

2007: Ne le dis à personne (Guillaume Canet)

2008: Le deuxième souffle (Alain Corneau)

2009: Le crime est notre affaire (Pascal Thomas)

2010: OSS 117 Rio ne réponde plus (Michel Hazanavicius)

2011: A bout portant (Fred Cavayé).

2012: Polisse (Maïwenn).

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1 commentaire
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Dan le 12/02/2012 à 19:53

un film a voir Un film hors du commun, rien a voir avec des films policiers de type séries Tv. On montre l'univers des policiers au quotidien sans tabous. Un film réaliste a la limite du reportage. Que l'on soit sensible ou non a l'univers du monde de la police ce film ne laisse pas indifférents et derrière la fonction et l'uniforme il y a avant tout un homme et une femme avec ses angoisses, ses joies, ses frustrations et la volontés d' assurer un métier pas toujours facile a vivre au quotidien. Ce film n'est pas un hommage a la police car il n' épargne personne, policiers comme présumé coupable.

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