Pas moins de 31 universités françaises sont concernées. Certaines vont jusqu’à facturer 800€ de frais de scolarité supplémentaires en tout illégalité. L’UNEF publie ce rapport chaque année depuis 7 ans pour dénoncer ces universités hors-la-loi. Le syndicat étudiant note tout de même une légère amélioration depuis quelques années. Les tarifs des diplômes des universités françaises sont fixés par décret : 180 euros pour une licence, 250 pour un master, et 380 euros pour un doctorat. En tête de liste, l’Université Pierre Mendes France Grenoble 2, la Sorbonne à Paris, ou encore l’université de Strasbourg, qui affichent des tarifs 3 à 4 fois supérieur aux tarifs réglementaires. Les universités lyonnaises sont moins gourmandes mais figurent tout de même parmi les mauvais élèves de l’UNEF. L’INSA Lyon arrive en dixième position avec 161€ des frais illégaux. Arrivent ensuite Centrale Lyon et l’Université Lyon 3 respectivement en 16ème et 23ème place, facturant 75€ et 39€ supplémentaires à leurs étudiants.
Les universités hors-la-loi expliquent ces dépassements en ajoutant des frais divers tels que les frais informatiques, cartes d’étudiants, de bibliothèque, … Pour exemple, à Centrale Lyon, en complément des frais classiques qui s’élèvent pour le cycle ingénieur à 596€/an, chaque étudiant qui s’inscrit doit ajouter une redevance spécifique non définie, qui se cumule avec la médecine préventive qui elle s’élève à 75€ de frais supplémentaires. Ces prestations sont constituées d’un accès au réseau sans fil internet, à des salles informatiques, ainsi qu’à d’autres services complémentaires. A Lyon 3 c’est tous les diplômes qui seraient concernés d’après le rapport l’UNEF. Avec environ 39€ de plus par étudiant, sur un campus qui en compte 25 000, l’université génère 975 000€ de bénéfices supplémentaires en toute illégalité.
Les études ça coûte cher !! C'est pour ça que j'ai arreté a Bac - 2!!
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