Yann Nicol, programmateur de la fête du livre de Bron : "Un lieu insolite cette année pour le festival"

Yann Nicol, programmateur de la fête du livre de Bron : "Un lieu insolite cette année pour le festival"
Yann Nicol - LyonMag.com

Yann Nicol, le programmateur de la fête du livre de Bron, était l’invité ce vendredi de Jazz Radio pour l’émission Ça Jazz à Lyon, proposée en partenariat avec LyonMag.

La 27e édition de la fête du livre de Bron débute vendredi après-midi. Pour la première fois, c’est à l’école de santé des armées de Bron que la fête du livre a lieu. Et pour cause l’hippodrome de Parilly qui accueillait l’évènement ces dernières années est en chantier. "On déménage effectivement provisoirement un an à l’école de santé des armées. Il y a un véritable enthousiasme de leur part. Il s’est ensuite avéré que le lieu était tout à fait propice à accueillir le festival en termes d’espace notamment puisqu’on accueille 30 000 personnes".

C’est un lieu qui est finalement assez méconnu du grand public. Est-ce qu’il est aussi atypique que l’hippodrome ? "C’est aussi une occasion de découvrir cet endroit. C’est un très grand lieu avec beaucoup d’espace extérieur avec des salles, des amphis, l’immense librairie que l’on propose à nos lecteurs comme chaque année. Au final, un lieu très adapté et assez insolite pour accueillir un festival de littérature".

Des nouveautés dans la programmation ?
"C’est vrai que cette année en particulier, on a des choses qu’on n’avait pas trop l’habitude de faire à l’hippodrome. Il y a une grande salle de spectacle donc cela nous permet de programmer un certain nombre de choses assez différentes comme des lectures musicales autour des œuvres qui seront données par les auteurs eux-mêmes. Il y a effectivement cette ouverture sur une autre manière d’appréhender les œuvres et la littérature".

Cette année, une soixantaine d’écrivains seront présents. Quels sont les têtes d’affiche ? "C’est toujours difficile d’en sortir quelques un car on est tous très heureux de les accueillir. On peut signaler qu’il y aura la présence de deux grands prix de l’automne avec Patrick Deville qui a reçu le prix Femina ou Jérôme Ferrari qui a reçu le prix Goncourt qui sont d’ailleurs des écrivains qui sont déjà venus à plusieurs reprises. Il y aura aussi Emmanuelle Pireyre qui a remporté le prix Médicis mais aussi beaucoup d’écrivains étrangers comme Christos Christopoulos, Kevin Powers…".

Quelles formes de rencontres pour échanger entre les auteurs et le public ? "On est sur différents modèle. Il peut y avoir des tables rondes avec plusieurs auteurs sur des rencontres thématiques. On propose aussi des grands entretiens avec des auteurs dont on a envie de mesurer l’évolution. Et puis quelque chose qui est très particulier à Bron, ce sont ces duos qu’on organise qui sont des dialogues d’auteurs qui ne sont pas forcément des rapprochements thématiques".

Le fil rouge de cette année ?
"Il y a plusieurs niveaux par rapport à cette thématique de l’époque. Ce sont d’abord les romans qui traitent de ce rapport à l’époque avec des mises en perspective de destins individuels dans des contextes politiques ou historiques. Il y a un certain nombre de romans que nous avons sélectionné cette année et qui traitent de cette thématique. Et puis parler de l’époque, c’est aussi parler de la manière dont l’écrivain se situe dans son époque".

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