LyonMag
Après les blocs de béton et grillages sur la place Gabriel-Péri à la
Guillotière déposés par la Ville de Lyon pour éloigner les Roms, c'est
cette fois un fossé de 2 mètres de profondeur qui a été creusé par la
Métropole à Saint-Priest.
Ces tranchées font désormais tout le tour d'un
campement de Roms, ce qui empêche ces derniers d'accéder,
illégalement depuis un jugement de décembre 2014, au terrain avec des
caravanes, des voitures ou même des poussettes. Et rapidement, des
montagnes de déchets se sont accumulées dans ces douves.
C'est Gilberte Renard, de l'association CLASSES, qui a fait la
découverte récemment. "Recherchant une famille qui avait été expulsée
déjà de plusieurs lieux, je me rendais sur le terrain sur lequel elle
m'avait dit s'être installée : à St Priest à l'angle de la rue du
Dauphiné et du boulevard de la Porte des Alpes, écrit dans un
communiqué cette femme bien connue pour son implication auprès des
réfugiés et population rroms.
Je n'étais pas allée sur ce terrain depuis
décembre 2014, l'ayant connu en septembre où quelques familles rroms
l'occupaient sur une petite partie de celui-ci. (...) Je suis restée
pétrifiée de découvrir des tranchées de plusieurs mètres de profondeur,
surmontées avec toute la terre qui avait servi à les creuser. Je ne dois
pas être loin de la réalité, mais du fond de la tranchée au sommet de
la montagne de terre, cela doit presque correspondre à la hauteur d'un
étage d'immeuble, si ce n'est plus !
Et Gilberte Renard a été écoeurée par ce qu'elle a vu le 1er avril dernier : "J'ai hésité à entrer sur le
terrain, non parce que ceux qui étaient dedans étaient dangereux ! mais
j'avais honte et peur de moi : comment oser regarder en face ces
familles que je connaissais ou que je ne connaissais pas ? et qui
étaient rabaissées au rang le plus bas de l'humanité. Ce que je voyais
sous mes yeux c'était comme au Parc de la Tête d'Or, des tranchées
pour protéger les visiteurs des animaux dangereux. Ici, ce sont des
hommes, des femmes, des enfants rejetés comme des pestiférés, comme s'ils étaient dangereux".
Contactée par nos confrères de Rue89Lyon, la Métropole de Lyon,
propriétaire du terrain, a précisé que ces tranchées avaient été
creusées fin novembre 2014 en accord avec la ville de Saint-Priest pour
des raisons de "sécurité". Le but affiché était de stopper la
circulation des véhicules qui ralentissaient pour entrer sur le terrain
et pouvaient provoquer des accidents de la route.
De son côté, la Ligue des droits de l'Homme du Rhône a admis que "le
paysage chaotique ainsi créé, évoque irrésistiblement les tranchées de
la guerre de 14-18 ! Ces réalisations ont enfermé, à la fois
matériellement et symboliquement, cette minorité d'Européens en un lieu
qui les sépare du reste de la société, et qui les en marginalise un peu
plus : ce qui correspond exactement à la définition contemporaine d'un
ghetto".
Elle demande à la Métropole d'agir pour remédier à cette
situation.
si vous tenez tant à les aider , accueillez les chez vous
Signaler RépondreLa honte, c'est de laisser ces gens aller de terrain en terrain, les saccageant ainsi que leurs environs.
Signaler RépondreLa honte c'est de ne pas appliquer la loi à leur encontre.
La honte, c'est de laisser les français cotoyer ces gens, en leur imposant même leur présence.
La honte, c'est d'avoir ouvert les frontières sans aucun contrôle...
La honte, c'est de se révolter de la méfiance des français à l'égard des roms.
La honte, c'est de vouloir des roms en France mais de ne pas les aider personnellement...
Chantier de la honte !?
Signaler RépondreMoi j'ai honte que personne n'ait l'autorité pour virer ces parasites
Ils détruisent tout, nous méprisent et il faudrait avoir honte, mais c'est une plaisanterie.
Je vais vous dire une chose : Ca va très très mal finir avec des attaques de camps comme en Roumanie
Moi j'aurais honte à la place de cette dame qui par son attitude laxiste et soit disant tolérante, participe à créer une situation explosive
a fond d'accord avec Ouste !
Signaler RépondreMadame, ouvrez les portes de votre bel appartement !
Signaler RépondreCe ne sont pas ces tranchées qui coupent du monde civilisé ces gens; c'est leur choix (oui, LEUR CHOIX) de mode de vie.
N'essayez pas de nous culpabiliser pour nous obliger à les prendre en charge...