306 millions. 306 980 575,20 euros pour être précis ! Retenez bien cette série de chiffres. C'est le coût intégral et définitif du musée des Confluences.
Ce montant historique - et exhorbitant - a été insidieusement glissé dans une délibération votée ce lundi soir par les élus de la Métropole de Lyon. Le texte soumis au conseil est destiné à actualiser la rémunération de la Société d'Equipement du Rhône et de Lyon (SERL) qui a supervisé les travaux du musée.
Prix définitif
Avec la mise à jour de ce qui doit in fine être payé à la SERL, la Métropole de Lyon solde ainsi le coût total du musée.
"Pour achever cette opération, il apparaît donc nécessaire d'ajuster l'enveloppe financière du mandat de travaux [accordé à la SERL, ndlr.] et de la porter à 256 845 189,50 euros HT, soit 306 980 575,20 euros TTC" conlut la délibération votée ce lundi soir.
"C'est le prix défintif du musée mais aucun élu ne l'a demandé", ricane Jean-Luc Da Pasano, président de la SERL. Au total, la rémunération de la SERL pour la gestion de ce dossier complexe s'élève à 10 857 437 euros, soit 3,5% du montant global du musée.
C'est cette rémunération de la SERL qui a été votée lundi soir alors qu'en 2000, au moment du lancement du projet par Michel Mercier, alors président du Conseil Général du Rhône, la rémunération de la SERL était de l'ordre de 7 millions d'euros.
Lors du conseil de la métropole, les élus se sont également vus proposer une série de six procédures de conciliation avec plusieurs entreprises afin de solder tous les litiges afférents à leurs interventions dans le chantier du musée. Le but de ces différentes délibérations est d'éviter ainsi plusieurs procédures contentieuses devant les juridictions administratives.
Dix mois après avoir hérité du musée des Confluences par le Conseil Général après la création de la Métropole de Lyon, Gérard Collomb a donc décidé de solder rapidement la gestion calamiteuse de ce dossier par Michel Mercier.
+ 411% !
Alors que Michel Mercier avait avancé le coût de 255 millions d'euros pour l'intégralité du musée, son montant définitif sera donc de 306 millions. Canol, l'association des contibuables de l'ouest lyonnais, avait quant à elle avancé le chiffre de 328 millions d'euros.
Au final, le musée a coûté 411 % de plus que ce qu'il était estimé intitalement. Au lancement du projet au début des années 2000, le Conseil Général estimait sa construction à 60 millions d'euros.
Michel Mercier avait, à l'époque, été contraint de vendre les actions détenues par le département dans la très lucrative Compagnie Nationale du Rhône (CNR) pour 60 millions d'euros. Aujourd'hui, d'après la capitalisation de la CNR, ces actions vaudraient plus de 400 millions d'euros.
Slim Mazni
comment se tromper a ce point???
Signaler Répondremessieurs du batiment, je vous conseil de vous rapprocher de nos chers (tres chers) gestionnaires lors de la realisation de leur maison!!! vous pourrez multiplier le prix par 4 sans que cela les inquiete!
... a moins que s agissant de l argent collectif, on s'en foute un peu...?
ce musée est tres beau!
j espere qu il fera venir des touristes, qu il augmentera le rayonnement de Lyon et de sa region!!!
.... encore faut il que son proche environnement soit a la hauteur....
Merci Mercier!
Merci le SERL!
Merci l'equipe Collomb (qui aurait pu mettre le hola sur les depenses)
question bete: est il possible de consulter un document qui relaterait l'historique financier et de pilotage du projet?
on savait que c etait moche et coteux. maintenant on en a la preuve ! un travail d irresponsables (Colom Mercier) qui gaspillent l' argent des contribuables qui payent l impt. L architecte Autrichien et les fournisseurs souvent etrangers , se sont rgals .
Signaler RépondreTu critiques les extrémismes mais au fond tu pratiques de la même façon qu'eux.
Signaler RépondreLe monopole de la bienpensance : ce qui est utile, ce qui ne l'est pas.
En toute honneteté je ne vois pas en quoi ton existence est moins superflu que l'architecture de ce musée.
60 millions d'euros d'actifs appartenant à la collectivité vendus qui aujourd'hui en vaut 400 millions aujourd'hui dans les mains de privés.
Signaler RépondreIl faut arrêter au plus vite avec le mandat représentatif des élus et introduire d'urgence le mandat impératif pour certaines opérations.
Quand tu deviens élu, le verbe payer se conjugue ainsi :
Je touche
Tu paies
Il paie
Nous touchons
Vous payez
Ils payent
Vous avez raison, quand le fric passe d'une main à une autre, il n'est jamais "perdu".
Signaler RépondreMême le commerce de la drogue permet de "redistribuer" les richesses, permet la consommation, etc.
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La question c'est : est-ce que c'était judicieux de "gaspiller" des tonnes et des tonnes de béton pour que le musée ne s'affaisse pas, tout ça parce qu'il a été construit les pieds dans le sable ?! Est-ce utile de gaspiller (3 fois le poids de la tour Effel) pour promouvoir "la connaissance" ?
Et on ne parle pas de la température dans ce lieu plein de vides lorsqu'il fait froid.
Vous comprenez où est le gaspillage ?
Parler de coût " définitif et intégral" est un peu abuser.
Signaler RépondreQuid des aménagements aux alentours qui ne sont pas passés par la SERL et ont été directement payés ?
Et quid du coût de fonctionnement annuel qui restera à charge du contribuable (même s'il devait y avoir 1 ou 2 millions de visiteurs annuels, ce dont nous ne pourrions que nous féliciter) ?
Dans l'absolu, le Musée des confluences a indéniablement un intérêt. Mais la question, c'est aussi le rapport intérêt / coût pour le contribuable.
Où sont passés ces millions?
Signaler RépondreIls ont servi à payer des salaires des ouvriers, des architectes, des ingénieurs...
Ces millions ont aussi servi à acheter du béton, du métal, du verre, et donc à donner du travail à des employés de cimenteries, des ferronniers, des verriers...
Ces millions n'ont pas été perdus, ils ont été dépensés.
Dépensés pour certains, mais gagnés par d'autres et à juste titre afin de rémunérer leur travail.
Ce n'est pas forcément du gâchis.
c'est purement et simplement HONTEUX et SCANDALEUX. Je suis fier d'tre Lyonnais mais l, il faut se faire tout petit!!!
Signaler RépondreMichel Mercier, ministre de Nicolas Sarkozy de Nagy bocsa.
Signaler RépondreUn programme pour l'avenir :o)))
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Bravo Slim.
Le gravier tiré de la saône au niveau d'Anse, serait aussi une bonne affaire. Même la cour des comptes avait "trouvé ça étrange"...