Université Lyon 2 : le sort des douze étudiants étrangers en suspens

Université Lyon 2 : le sort des douze étudiants étrangers en suspens
LyonMag

Ce mercredi, le Collectif étudiant-e-s étranger-e-s, sans papiers et solidaires de Lyon a organisé un rassemblement pour exiger l’inscription de douze étudiants étrangers sans papiers et demandeurs d’asiles à l’Université Lyon 2.

Alors que des étudiants étrangers se battent depuis plusieurs semaines pour avoir des papiers et être inscrits à Lyon 2, les négociations avec l’Université n’ont pas beaucoup évolué. La Présidence a indiqué ce mercredi "revoir tous les dossiers individuellement et donnera ses réponses après les vacances", selon un membre du Collectif joint à l’issue d’une réunion organisée sur le campus.

Réunion à laquelle n’a pas assisté Jean-Luc Mayaud. Ce dernier aurait été « évacué ce matin sous escorte policière », toujours selon le Collectif. Pas de quoi dissuader celui-ci : "on est nombreux et déterminés, on va poursuivre la lutte jusqu’à ce que l’on gagne", affirme haut et fort un étudiant.

Cette réunion intervient après une semaine pour le moins tendue à Lyon 2. Des heurts avaient éclaté jeudi dernier sur le campus, après l’occupation d’un amphi par une vingtaine d’étudiants et le rassemblement de 350 personnes. Si aucune interpellation n’a eu lieu malgré un gros déploiement de CRS, le président avait annoncé le lendemain porter plainte pour violences.

Aujourd’hui, l’administration refuse de retirer ses plaintes alors que, selon plusieurs professeurs et étudiants, il n’y aurait eu aucun fait de vol ou de violence. Le Collectif affirme vouloir "se battre et continuer le mouvement" afin de se défendre de ces accusations, qu’il juge infondées. 

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6 commentaires
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Taxiiiiiiimerdapasmoi le 18/02/2016 à 16:18

BRAVO BENOUI. !!!!!!!

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benoui le 18/02/2016 à 11:38
LesRéacsCaOseTout a écrit le 18/02/2016 à 11h28

Pour avoir une carte vitale il faut s'acquitter de droits à la sécu lors de l'inscription, droits qui s'élèvent à ~450€/an.
De ce côté-là, les étudiants étant massivement absents des cabinets médicaux d'après toutes les études de santé publique (pas de mutuelle, absence de liquidités permettant d'avancer les frais...), il est plus que probable que la sécu soit bénéficiaire de l'inscription d'étudiants étrangers.

De plus un étudiant étranger qui travaille en plus de ses études cotise des charges patronales, des droits à la retraite et des cotisations à l'assurances chômages. Mais s'il pert son job ou s'il retourne dans son pays (systématique pour tous ceux qui obtiennent moins qu'un bac+5; autrement ils ont 12 mois pour trouver du travail ou être expulsé, sans droit d'inscription à pôle emploi ni droit aux assedics même s'ils ont cotisé), il ne touchera jamais ses droits qui sont donc un bonus gratuit pour les caisses publiques. Cet argent finit donc dans les poches des "français de souches" comme vous qui les haïssent.

En termes de chiffres, la France accueille 300 000 étudiants étrangers par an, 5000 environ obtiennent une autorisation de travail après leurs études...

je ne vois pas la polemique

les étudiants dont vous parler sont en France légalement!!!!!!
c est a dire qu il participe déjà à la solidarité nationale, soi par les conventions avec les autres universités/pays, soit par décision administrative

ce n est pas le cas des sans papier!

je trouve cela inadmissible et déplacer de donner des droits a des gens qui sont ici illégalement, alors que beaucoup d autre ont pris du temps, du stress,...., pour demander une régularisation


un de mes amis tunisien, diplômé d'une très grande école a subis tout cela! il porte le meme discours que moi!
sa copine, n ayant pas été accepté par l administration et la fac n a pas forcé et est resté en Tunisie

je ne vois pas ou cela est choquant d exiger d avoir des gens en règle sur les bancs de nos écoles...

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LesRéacsCaOseTout le 18/02/2016 à 11:28
benoui a écrit le 17/02/2016 à 18h38

je ne comprend pas qu'en étant clandestin (sans papier) on puisse s inscrire et profiter du système scolaire/universitaire français

attendez.. ne me dites pas qu en plus ils ont une carte vitale, et qu ils profitent du système de solidarité ???

pas de bras, pas de chocolat
pas en règle, pas de droit

il faudra aussi que l administration de l immigration prenne un peu de recul sur son travail... comment est ce possible de ne délivrer une réponse qu au bout de plusieurs mois, voire années????
il y a très certainement un problème de gestion... et ça, ça se mesure facilement...

Pour avoir une carte vitale il faut s'acquitter de droits à la sécu lors de l'inscription, droits qui s'élèvent à ~450€/an.
De ce côté-là, les étudiants étant massivement absents des cabinets médicaux d'après toutes les études de santé publique (pas de mutuelle, absence de liquidités permettant d'avancer les frais...), il est plus que probable que la sécu soit bénéficiaire de l'inscription d'étudiants étrangers.

De plus un étudiant étranger qui travaille en plus de ses études cotise des charges patronales, des droits à la retraite et des cotisations à l'assurances chômages. Mais s'il pert son job ou s'il retourne dans son pays (systématique pour tous ceux qui obtiennent moins qu'un bac+5; autrement ils ont 12 mois pour trouver du travail ou être expulsé, sans droit d'inscription à pôle emploi ni droit aux assedics même s'ils ont cotisé), il ne touchera jamais ses droits qui sont donc un bonus gratuit pour les caisses publiques. Cet argent finit donc dans les poches des "français de souches" comme vous qui les haïssent.

En termes de chiffres, la France accueille 300 000 étudiants étrangers par an, 5000 environ obtiennent une autorisation de travail après leurs études...

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Veritas le 18/02/2016 à 11:15

Et dire que les Francais de souche sont obligés de payer 86 € de timbres fiscaux pour refaire leur passeport ! C'est pas honteux ca ?

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Giga le 17/02/2016 à 20:38

Vivre sans papier un rêve.

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benoui le 17/02/2016 à 18:38

je ne comprend pas qu'en étant clandestin (sans papier) on puisse s inscrire et profiter du système scolaire/universitaire français

attendez.. ne me dites pas qu en plus ils ont une carte vitale, et qu ils profitent du système de solidarité ???

pas de bras, pas de chocolat
pas en règle, pas de droit

il faudra aussi que l administration de l immigration prenne un peu de recul sur son travail... comment est ce possible de ne délivrer une réponse qu au bout de plusieurs mois, voire années????
il y a très certainement un problème de gestion... et ça, ça se mesure facilement...

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