Mercredi soir, Jean-Christophe Lagarde était à Ecully pour une réunion publique. Depuis que l’UDI a décidé lors d’un congrès de ne pas participer à la primaire des Républicains, le président du parti sillonne le pays pour dicter la marche à suivre. "Nous souhaitons la construction d’une coalition la plus large possible, mais les Républicains ne sont pas en état de construire, faute de leadership. En attendant, nous préparons notre projet présidentiel, nos candidats aux législatives".
Pour Jean-Christophe Lagarde, "il ne faut pas seulement un changement de gouvernant mais un vrai changement de politique" en France. Et ambitionne de "porter un débat d’idées" face au "casting" des Républicains.
Le maire de Drancy reconnaît que "le côté politico-politicien existe" alors que l’UDI se demande quelle position adopter en 2017. "Mais c’est secondaire", promet-il.
Plusieurs membres de l’UDI ont déjà fait le choix de défier Jean-Christophe Lagarde en soutenant des candidats LR ou en critiquant le vote des militants. "Ce sont des individualités qui ne pèsent pas grand-chose. Certains préfèrent la soumission. La question, ce n’est pas d’occuper les places, c’est d’être capable de faire passer ses idées. (…) Avoir des idées sans chercher à les mettre en œuvre en occupant des responsabilités, c’est une imbécilité. Mais vouloir occuper des responsabilités en passant à la trappe ses idées, c’est un crime".
Enfin Jean-Christophe Lagarde s’est exprimé sur le cas de la Région Auvergne Rhône-Alpes. "Laurent Wauquiez n’aurait pas gagné les élections sans l’UDI. (…) Il n’y a pas de majorité sans l’UDI". De quoi mettre la pression au président de la Région pour favoriser le débat et les échanges d’idées, alors que ses 100 premiers jours ont été franchis récemment.
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Pour une fois qu'un politicien prône le débat d'idées... Reste les actes concrets.
Signaler RépondreUDi =PS
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