Lyon : la terrasse d’un restaurateur au cœur d’un conflit avec des religieuses

Lyon : la terrasse d’un restaurateur au cœur d’un conflit avec des religieuses
Le café des Antiquaires privé de terrasse - LyonMag

Alors que l’époque des terrasses débute pour les bars et restaurants ce dimanche, le Café des Antiquaires de la rue Auguste Comte dans le 2e arrondissement de Lyon ne pourra cette année encore pas faire profiter aux clients du beau temps.

C’est la deuxième année consécutive que Nicolas Lepercq, gérant du Café des Antiquaires ne peut installer de tables en extérieur. Le commerçant, qui souhaite vendre son café pour s’investir dans un nouveau projet, veut garantir à son futur acquéreur une terrasse représentant 30% du chiffre d’affaire en saison estivale.

Il déplore être "bloqué" dans l’avancement de sa vie future par plusieurs acteurs, notamment la Ville de Lyon. Et plus étrange… les sœurs du couvent des Missionnaires de la Charité.

Un "véritable enfer" pour le trentenaire qui a dû engager un avocat pour lutter contre "l’abandon des administrations" et le refus catégorique des bonnes sœurs qui estiment qu’une terrasse bloquerait l'un des accès au couvent. Pourtant, la terrasse avait été tolérée durant des années, jusqu'à l'arrivée du nouveau propriétaire.

"La mairie se cache derrière les bonnes sœurs qui ne veulent pas de cette terrasse, alors que légalement les places de stationnement leur appartiennent, c’est donc bien à eux de prendre une décision", regrette Nicolas Lepercq qui ne supporte plus de vivre dans l’attente d’une réponse de la Mairie.

Une "situation compliquée" qui amène l’homme au bord de la faillite puisqu’il a dû vendre au cours de l’année son véhicule personnel. "En tant que chef d’entreprise, il faut bien compenser lorsque tous vos confrères ont des terrasses et que vous, vous ne bossez pas".

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terrasses

39 commentaires
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ouatzeupheuk le 01/05/2016 à 06:53
melin a écrit le 30/04/2016 à 22h37

Vous n'avez pas honte d'insulter de la sorte des religieuses ?
Lamentable !

où est-ce qu'il insulte les religieuses? apprends à lire

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gogoman le 01/05/2016 à 00:58

Franchement génial d' aller manger ou prendre un verre dans une rue avec des bagnoles sous le nez plus les odeurs des rues et la pollution ambiante....mais bon c'est tellement cool d'etre en ville le soir avec son i-pod son i-phone son air con et pouvoir rire bien fort sous les fenetres des riverains Dans les années 70 ont disait sous les pavés la plage ...encore que à l'époque on se restaurait pas dans la rue entre deux diesels.

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melin le 30/04/2016 à 23:04
un brin de lucidité a écrit le 30/04/2016 à 20h07

Comment peut-on se laisser intimidé par ce vieux débris, ces parasites sociaux qui s'appellent ironiquement 'missionnaires de la charité'? J'espère que la justice prendra une décision pour promouvoir la santé économique du quartier au lieu de céder aux plaintes de quelques vieilles folles.

Vous n'avez pas honte d'insulter de la sorte des religieuses ?
Lamentable !

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melin le 30/04/2016 à 22:37
Riton Riton a écrit le 30/04/2016 à 21h54

Eh oui il faut supposer que ce pauvre gérant de cafe est là depuis des siècles ,franchement qu est ce que ces vilaines sœurs sont venus subitement s installer auprès de son bar.pauvre bistroquet qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes .

Vous n'avez pas honte d'insulter de la sorte des religieuses ?
Lamentable !

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Riton Riton le 30/04/2016 à 21:54

Eh oui il faut supposer que ce pauvre gérant de cafe est là depuis des siècles ,franchement qu est ce que ces vilaines sœurs sont venus subitement s installer auprès de son bar.pauvre bistroquet qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes .

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unbrindedhimmitude le 30/04/2016 à 21:23
un brin de lucidité a écrit le 30/04/2016 à 20h07

Comment peut-on se laisser intimidé par ce vieux débris, ces parasites sociaux qui s'appellent ironiquement 'missionnaires de la charité'? J'espère que la justice prendra une décision pour promouvoir la santé économique du quartier au lieu de céder aux plaintes de quelques vieilles folles.

Gnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !
Gnnnnnnnnnnnnnnnnnnn !

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un brin de responsabilité le 30/04/2016 à 21:03

Si un gérant a besoin de l'autorisation d'une petite terrasse pour vendre son fonds et éviter la ruine, c'est que le problème est bien plus grave et profond. Le vrai problème, c'est que le commerce de centre-ville (surtout entre Bellecour et Perrache) se casse la figure, que la valeur des fonds de commerce se réduit comme neige au soleil et qu'une sandwicherie pour lycéens et touristes badauds serait ici plus rentable qu'un café haut de gamme.

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un brin de responsabilité le 30/04/2016 à 20:48

J'ai regardé l'endroit sur Google Map et faut pas pousser mamie dans les orties, même si mamie est religieuse ! Non seulement la rue est minuscule, mais la place de parking (où on peut caser au grand maximum 2 Twingo) n'est même pas côté café, mais de l'autre côté, sous les fenêtres et devant la porte du couvent. Sauf à vouloir une terrasse qui soit un parc à bébé, non seulement ce n'est clairement pas une rue pour caser une terrasse, qui bloquerait forcément la circulation (la municipalité n'est pas débile en refusant), mais en en plus, c'est évident qu'une terrasse bloquerait l'entrée. Sans parler des nuisances sonores en journée et soirée, encore plus problématiques pour un couvent qui doit être un lieu de silence.

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un brin de lucidité le 30/04/2016 à 20:07

Comment peut-on se laisser intimidé par ce vieux débris, ces parasites sociaux qui s'appellent ironiquement 'missionnaires de la charité'? J'espère que la justice prendra une décision pour promouvoir la santé économique du quartier au lieu de céder aux plaintes de quelques vieilles folles.

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