Pour Benzema, sa non-sélection est due à "la pression d'une partie raciste de la France"

Karim Benzema s'engouffre à son tour, après Eric Cantona et Jamel Debbouze, dans l'argument du racisme pour justifier sa non-sélection avec les Bleus.

Ecarté de l'Equipe de France à cause de son implication dans l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, le natif de Bron indique que Didier "Deschamps a cédé sous la pression d'une partie raciste de la France. Il faut savoir qu'en France, le parti d'extrême-droite est arrivé au deuxième tour des dernières élections (Benzema s'adresse à des lecteurs espagnols ndlr). Mais je ne sais pas si c'est une décision individuelle de Didier, car je m'entends bien avec lui, et avec le président (de la FFF Noël le Graët ndlr). Je m'entends bien avec tout le monde". Avant de rajouter : "La France va se rendre compte qu'elle a été injuste avec moi".

Karim Benzema a également des mots durs à l'encontre de Mathieu Valbuena (OL). "Dans cette histoire, la seule personne qui sait ce qu'il s'est passé, qui connait la vérité, c'est Valbuena. Il a joué un rôle, il n'a pas dit la vérité, et tout vient de là. J'ai voulu l'aider, rien de plus, et l'histoire s'est retournée contre moi", précise l'attaquant du Real Madrid, vainqueur ce week-end de la Ligue des Champions qui ne ferme pas la porte à un retour en sélection.

Le timing d'une telle sortie, à 10 jours de l'Euro 2016, n'est pas bon pour les Bleus. "Didier Deschamps prouve que l'équipe de France n'est sélectionnée que sur les compétences", a réagi le secrétaire d'Etat aux Sports Thierry Braillard, jugeant les propos de Karim Benzema "inacceptables à une semaine de l'Euro".