"Il faut être vigilent bien sûr mais il ne faut pas tomber une psychose qui serait telle que nous ne pourrions plus faire ce que nous devons faire", déclarait ce mardi matin Françoise Moulin Civil, rectrice de l’académie de Lyon à la conférence de presse de la rentrée 2016-2017.
Deux jours avant la date buttoir, le discours se veut rassurant, tout en restant focalisé sur un des objectifs de cette rentrée, la réforme des collèges.
De façon à limiter un maximum le décrochage scolaire, le ministère de l’Education va mettre en place un accompagnement individuel spécialisé obligatoire de la 6e à la 3e. Dans le même temps, la deuxième langue vivante débutera non plus à partir de la 4e mais à partir de la 5e.
Dans un souci de suivi du jeune, un élève de 3e pourra, à son bon vouloir, demander un "parcours d’excellence", c’est-à-dire qu’il sera suivi plus en profondeur par ses professeurs dans ses projets, et ce jusqu’à la terminale.
La sécurité au coeur des débats
La sécurité au coeur des débats
Deuxième grand enjeu de cette rentrée 2016-2017, la sécurité n’aura pas mis longtemps avant de focaliser l’attention de tous. Pour ce qui est de la question des portiques de sécurité, soulevée récemment par le président du Conseil Régional Laurent Wauquiez, ils ne seront pas au programme de cette rentrée bien qu’ils soient en expérimentation dans quelques lycées de la région académique. "Il ne faut pas tomber dans une posture ultra-sécuritaire mais il faut s’en soucier" avançait la rectrice.
Les établissements seront ainsi mieux préparés aux risques d’intrusion et d’attentats, le personnel encadrant sera davantage formé pour avoir une meilleure capacité de réaction. De plus, le suivi des élèves ou du personnel qui serait en voie de radicalisation va s’intensifier.
Enfin, durant l’année scolaire, les élèves devront réaliser trois exercices "d’alerte intrusion" afin de mieux évaluer les failles éventuelles d’intrusion ou de terrorisme.
Mais cette rentrée des classes risque d’être rapidement mouvementée. Dès la première semaine, les syndicats ont prévu de manifester contre la réforme des collèges car malgré toutes les modifications qui lui ont été apportée, tous les élèves ne seront pas assurés d’avoir un professeur devant eux jeudi prochain.
La sécurité de la rectrice, très bien. La réforme de Najat, parfait. Tous prônent l'égalité des élèves, mais ceux qui sont en situation de handicap vont encore galérer : plus de 6 mois de retard dans le traitement des dossiers à la MDPH...un désastre. Le numérique pour tous c'est bien, mais il faudrait d'abord s'occuper correctement de ceux qui en ont vraiment besoin. Il est vrai que ceux-là ne sont pas la majorité alors, quand on vise les élections, on en perd son bon sens...
Signaler Répondrene froissez pas la bonne parole!
Signaler Répondrecomme disait Coluche, il y a des gens plus égaux que d autres!!!
... mais les laïcs n en sont pas!... encore moins les catholiques! (y a t il des policiers devant les ecoles autour de la place St Paul ou St Jean?)
Pendant un an(2015/2016) devant l'école maternelle de mon fils à Lyon (dont je tairais ici le nom, mais c'est pas une petite école), il n'y a pas eu un seul policier, un seul militaire, aucun agent de sécurité, aucune patrouille, rien en tout cas à l'ouverture et à la fermeture de l'école.
Signaler RépondreUne grosse école dans la seconde agglomération de France donc...
La sécurité pour nos enfants, c'est zéro pointé!
Alors qu'il est très simple de constater que l'état surprotège certaines communautés ou les forces de l'ordre son présente constamment devant des écoles "communautaires" ou lieu de culte (hors christianisme évidemment).