Sur tous les fronts, et notamment ceux liés aux incendies dans le Sud, le ministre de l’Intérieur est toutefois au centre d’une nouvelle polémique. Elle implique non seulement les professionnels du monde de la psychiatrie, mais aussi les familles des malades.
En cause, les déclarations de Gérard Collomb, incitant les psychiatres à faire remonter des informations sur les patients "qui peuvent passer à l’acte", comprendre réaliser un attentat ou une attaque. "Il est clair que le secret médical c’est quelque chose de sacré mais en même temps, il faut trouver le moyen qu’un certain nombre d’individus, qui effectivement souffrent de troubles graves, ne puissent pas commettre des attentats", avait prévenu l’ancien maire de Lyon sur RTL.
De quoi récolter un communiqué de l’Ordre des médecins, vent debout. Rappelant "la nécessité absolue de préserver les principes fondamentaux de l’exercice professionnel, en particulier celui du secret médical".
Dans ce dossier, Gérard Collomb a fâché tout le monde, y compris les familles et les proches des malades. L’association UNAFAM s’est également émue de ses déclarations, dénonçant un "amalgame" entre le terrorisme et la psychiatrie. Et de rappeler au ministre lyonnais qu’il y a eu davantage de terroristes issus de la population générale que souffrant de schizophrénie, autisme ou dépression.
Collomb a raison. Les adeptes qui se réclament de la religion en cause, ne sont pas normaux.
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