Eloigné ces derniers temps du stade mais aussi de Twitter pour subir une opération, le président de l'Olympique Lyonnais a profité de la victoire face au CSKA Moscou jeudi soir pour régler ses comptes.
Et on sent que Jean-Michel Aulas se retenait depuis longtemps tant la fronde est violente.
Sa principale cible : le Progrès. Mais l'homme fort de l'OL ne s'est pas contenté de critiquer un article du quotidien ou un traitement éditorial qui lui paraîtrait injuste. Il a directement choisi d'afficher Antoine Osanna, l'un des journalistes du Progrès chargés de couvrir l'actualité du club.
"Déception totale avec Antoine Osanna qui écrit dans le Progrès, il ne faudrait pas que l'OL sorte transi et déconfit : le gâchis a ses limites, tellement bête et méchant !", entamait Jean-Michel Aulas, dans une banderille plutôt soft.
Mais le reste est bien plus violent.
"Comment ce journaliste lyonnais qui profite de toutes les largesses de l'OL pour se déplacer à Moscou et ailleurs peut-il tenter de discréditer les joueurs et le staff (...) ?", poursuit JMA, qui dégaine un premier mot-dièse effarant : "#osannaméchant".
"Allez l'OL, Antoine Osanna va pouvoir faire un article laudatif s'il y arrive #osannapasd'éthique", continuait le fondateur de Cegid avant de porter le coup fatal.
Jean-Michel Aulas bouclait sa soirée avec son tweet le plus violent, partageant une photo du journaliste, probablement sans son accord, et en expliquant à ses nombreux followers qu'il profitait du boeing affrété par l'OL pour "rentrer en 1ère classe dans les meilleures conditions de voyage et à proximité des joueurs et dirigeants qu'ils ont critiqué injustement".
Mais connaissant JMA, on sait bien qu'il saura trouver nos confrères dès qu'il aura un coup de gueule à faire partager.
Mise à jour à 15h30 : la conférence de presse de l'OL, prévue ce vendredi en vue de la réception de Caen, a été boycottée par les journalistes. "Suite à la communication ces jours-ci de Jean-Michel Aulas sur Twitter, communication malveillante, mensongère et indigne d'un président de club à l'égard d'un consultant puis d'un journaliste, avec notamment la complicité présumée d'un partenaire majeur du club, les médias qui suivent l'Olympique lyonnais ont décidé en signe de protestation de passer sous silence son actualité d'ici au match face à Caen, dimanche. Par conséquent, nous ne participerons pas à cette conférence de presse. En tout cas, désolé... Ce n'est évidemment ni contre ton équipe, ni contre toi, ni contre votre staff. Merci de votre compréhension", ont expliqué les journalistes à Lucas Tousart, venu se présenter dans l'Auditorium du Groupama Training Center.
C'est à moi !! donnez moi de l'argent public et taisez vous !
Signaler RépondreIl est temps de lui greffer quelques neurones, non ?
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