Sage mais vaine précaution. Nous avons ainsi pris connaissance d’une conversation chattée le 30 mars dernier sur les réseaux discrets des Lyonnais en marche. Caroline Collomb, la cheffe de file des macronistes dans le département, a diffusé à 22 h 11 l’article du Monde où le député Bruno Bonnell se faisait proprement étriller par lui-même et son désormais célèbre "Ce qui se dit en circo j’en ai rien à foutre".
Avant que madame Collomb n’ajoute à 22h33 avec un sens du paso doble admirable : "Gardons-nous de tout commentaire et de toute polémique sur les réseaux sociaux. Il ne nous appartient pas à nous Marcheurs de commenter ce type d’article".
On notera la contribution un peu plus éparpillée de l’élu du 7e arrondissement Romain Blachier : "Bon les gens restons calmes avant de réagir en externe ok ? Laissons-nous du temps sinon Wauquiez et les Mélenchonistes vont instrumentaliser". Pourvu que de tels propos ne soient pas rendus publics !
La "boucle" sur laquelle ont lieu ces échanges s’appelle Circo 6901. Elle était initialement destinée à Thomas Rudigoz, pour lui permettre d’entretenir les meilleures relations avec sa circonscription (60 inscrits). Mais le réseau Collomb a dû le trouver trop indépendant d’esprit et tente de reprendre la main.
De même le comité Lyon Centre ne semblait pas être assez docile. La référente Caroline Collomb a donc suscité un autre comité plus à sa main : le comité Lyon2, qui couvre à peu près le même territoire. Ce qui vaut une passe d’armes entre Vincent Pous (Lyon Centre) et Joël Sérafini (Lyon2), heureusement à l’abri des regards indiscrets. Le premier "peut-être devrais-tu prendre le temps de lire ce qu’on prend le temps de t’écrire". Le second : "regarde les événements sur la plateforme LREM". Car les deux comités s’amusent à créer des événements concurrents en toute confraternité.
Et vive la politique faite autrement !
hi hi hi hi 2020 approche, et elle va se recycler dans quoi ?
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