Parmi les mesures phares annoncées par Emmanuel Macron, il en est une qui a provoqué l'ire d'une partie de la population française. Il s'agit de la hausse de la CGS, la contribution sociale généralisée. Si l'augmentation de cet impôt est compensée par la baisse des charges salariales pour les travailleurs, pour les retraités, la mesure a eu l'effet d'une bombe. "En soit, c'est quand même scandaleux d'aller retirer l'équivalent d'un 13e loyer par an pour certains retraités avec cette augmentation de la CSG", fustige Jacques Auffeves, secrétaire général de la CGT Retraités du Rhône.
L'ancien cheminot, concerné à plusieurs égards par les réformes menées par le gouvernement d'Édouard Philippe, semble particulièrement remonté contre ce dernier qui "fait pire que ses prédécesseurs et est hautain, assure-t-il. Il a bien choisi son camp. C'est bien le président des riches puisqu'en même temps qu'il pompe les retraités il supprime l'impôt sur la fortune." Et la disparition progressive de la taxe d'habitation n'y fera rien, "ça ne balancera pas la hausse de la CSG, ce n'est pas ça qui fera mieux vivre les retraités", croit savoir Jacques Auffeves.
Et les séniors pourraient ne pas être au bout de leurs peines sous l'ère Macron. Le chef de l'État programme en effet une réforme du système de retraite qui devrait être soumise au vote en 2019. D'ici là le combat continue pour Jacques Auffeves et les autres. "On a dans nos rangs des gens qui ne paient plus leur mutuelle parce qu'ils ne le peuvent plus ou qui ne vont plus chez le médecin mais directement aux urgences. Ça c'est une réalité", déplore le responsable local de la CGT Retraités. Et d'ajouter qu'"il faudrait une revalorisation de toutes les pensions" afin de pouvoir vivre dignement.
En une année de pouvoir, Emmanuel Macron a indubitablement réussi à se mettre les retraités à dos. En témoigne la côte de popularité du président auprès de ces derniers, qui a perdu 26 points entre mai 2017 et avril 2018 pour s'établir à 47 % de bonne opinion*. Mais Jacques Auffeves garde une once d'espoir : la convergence des luttes. "Si les luttes se développent, Macron sera obligé de revoir sa copie avant la fin de son mandat. Ça se fera uniquement à cette condition. Mais je pense que l'on est bien parti", promet-il.
*Sondage BVA réalisé pour La Tribune, RTL, Orange et la presse régionale
Tiens un retraité cheminot de 53 ans...!
Signaler RépondreLa majorite des retraités de 70-75 ans on bossé dans les années 60 sans avoir connu la montée du chomage des années 90 ..
Mais chut les voyagistes qui font 90% du chiffre d affaire avec eux en ont besoin!
Quelle mauvaise foi d’extrême droite.
Signaler RépondreIl n'a aucun courage face à l'Europe : il y a plus de travailleurs détachés qu'avant qui viennent travailler en France (vous devez aimer ça n'est-ce-pas ?)
Aucun courage face à l'Europe pour la privatisation des barrages (les autres pays ont refusé eux !)
Aucun courage sur le nucléaire, sur le glyphosate...
Aucun courage pour combattre la conduite sans permis, les dealers dans la rue...
Aucun courage pour s'en prendre aux exilés fiscaux.
Tous mon respect a mr MACRON, qui contrairement aux autres fait preuve d’un grand courage . J’avais voté Marine ,mais je reconnais qu’il est à là hauteur de ses fonctions.
Signaler RépondreD'ailleurs on ça en est pour la retraite des députés ? Jusqu'à maintenant ils bénéficiaient d'une retraite de 800 euros garantis après seulement 5 années de mandats.
Signaler RépondreEt pour les ministres/présidents ?
Les 30 glorieuses se sont terminées il y a plus de 40 ans.
Signaler RépondreLa plupart des retraités d’aujourd’hui n'en n'ont donc pas profité.
Il faut arrêter de répéter bêtement ce que vous lisez dans le Figaro et les bribes d'informations sans approche critique que vous avez apprises à l'école.
Vous pouvez par contre rappeler que les retraités ont travaillé 39 voire 41 heure par semaine !!!
Non contents d avoir profité des 30 glorieuses sans avoir connu la guerre et d empiler la dette pour les générations à venir , les babyboomers veulent entretenir leur croisière de luxe sans compter
Signaler RépondreChers lecteurs ce qu'il faut comprendre à travers cette nouvelle CSG c'est que le pouvoir en place veut faire rentrer d’avantage d'argent en taxant les revenus du travail ainsi que les revenus des placements.
Signaler RépondreMais n'oubliez pas le tour de passe passe...
Cette CSG vient soit disant "compenser" la suppression des cotisations d'assurance maladie et chômage (des actifs dans le privé uniquement...) :
L'état qui perçoit la CSG va donc pouvoir décider des directives à suivre au niveau chômage au lieu des accords entre le patronat et les représentants des salariés (allez voir comment cela marche en Angleterre...)
Idem pour la maladie et peut être un secret médical mis à mal...
Vive Macron qui lui ne remet pas en cause sa retraite (par exemple)
Pourquoi tous les régimes spéciaux (SNCF, Fonctionnaires...) doivent s’aligner au régime privé MAIS PAS CEUX des POLITIQUES ??...
On prendre les 25 meilleures années afin de calculer leur droit à la retraite, non ?
Vive l'équité et l'égalité !!
Effectivement d'où ce (très) léger rééquilbrage via l'augmentation de la csg pour tous et la réduction des retenues salariales.
Signaler RépondreMesure annoncée dès la campagne.
En attendant, les retraités ont en moyenne un niveau de vie supérieur à celui de la population active.
Signaler RépondreIls ne sont donc pas si à plaindre que ça !
Depuis que l'enfant gâté Macron a été élu par les médias et les crédules j'ai cessé de consommer Français chaque fois que c'était possible.
Signaler RépondreLa France de Macron / Tuche n'aime pas les retraités....tant pis pour elle.
L'idiotie de ne faire payer la taxe d’habitation que par 20% des Français est aussi une manière de les diviser.
Ce "président - acteur" est encore pire que son mentor Hollande.
Il a confondu
Signaler Répondre"prendre dans la poche des retraités et se mettre les retraités dans la poche "