Le tribunal administratif refuse aussi le Vieux Lyon à la gay pride

Mise à jour avec la réaction de la Lesbian and Gay Pride de Lyon :  "Nous ne sommes pas dupes des véritables raisons de ce jugement. Ces dernières sont politiques : volonté de ne pas désavouer l’Etat et interdiction de toute manifestation progressiste dans le fief des fachos !", a indiqué le porte-parole Olivier Borel dans un communiqué.

"Prenant le contre-pied de son rapporteur public, il est clair, à la lecture de la décision, que le tribunal administratif s’est positionné en défenseur zélé du Préfet, au détriment de la liberté fondamentale de manifester", président de l'association.

Article initial : Ils contestaient la décision du préfet de leur imposer un parcours ne passant pas par le Vieux Lyon. Et réclamaient à l'Etat 2000 euros au titre de l'article L. 761-1 du code de justice administrative.

"Après avoir relevé que la modification d’itinéraire se justifiait par la nécessité de faciliter l’intervention éventuelle des services de sécurité et de secours dans le touristique quartier du vieux Lyon, dans un contexte d’état d’urgence et de forte mobilisation des forces de l’ordre, le tribunal constate que l’arrêté se limite à une modification partielle du tracé de la manifestation, sans l’interdire ou priver le trajet d’un intérêt particulier. Dans ces conditions, le tribunal administratif estime cette mesure nécessaire et proportionnée au regard des nécessités du maintien de l’ordre public”, a évoqué le tribunal administratif, rejetant ainsi le recours des organisateurs.

Pour rappel, le préfet du Rhône souhaite éviter tout affrontement entre les participants de la gay pride et les membres de l'extrême-droite lyonnaise implantés dans le Vieux Lyon (identitaires, Bastion Social).