"Notre mouvement est en danger au sein de la Métropole lyonnaise. (...) Nous craignons que LaRem soit "gouvernée" à Lyon par une personne qui n’incarne pas le projet d’Emmanuel Macron, mais qui privilégie son ambition personnelle. Le soutien de la première heure à la création d’En Marche ne peut en aucun cas donner à certains un blanc-seing pour mettre Lyon en coupe réglée, selon leurs envies et leurs ambitions, loin des valeurs portées par LaRem".
Même si elle n’est pas nommée, c’est bien Caroline Collomb qui était directement visée par la lettre ouverte qu’une poignée d’élus et d’animateurs de comités LREM ont adressée à la direction nationale de leur mouvement. Cette attaque en règle intervient après la première salve qu’avaient tirée une majorité des députés marcheurs du Rhône contre la référente locale du parti présidentiel.
N’en déplaise à ses proches, il existe bel et bien un problème Caroline Collomb dont le caractère difficile lui vaut de solides inimitiés. Ces inimitiés sont largement répandues avec des signataires issus de huit des neuf arrondissements de la ville. Seul le 5e, son fief, semble à l’abri de cette contestation.
Mais ne nous y trompons pas. Tout ne va pas pour le mieux dans le territoire de madame Collomb. On sait par exemple qu’elle entretient les plus mauvaises relations du monde avec la maire d’arrondissement Béatrice Gailliout. Il en va de même avec le député Thomas Rudigoz qui lui doit pourtant d’avoir obtenu l’investiture La République en Marche en lieu et place de Thierry Braillard.
Bien sûr, on aurait tort de vouloir donner trop d’importance à cette poignée de frondeurs en herbe qui sont moins d’une vingtaine sur un potentiel de 400 élus et animateurs. Lundi dernier, plusieurs d’entre eux étaient présents à la réunion organisée dans le 8e arrondissement autour de trois députés : Anne Brugnera, Jean-Louis Touraine et Thomas Rudigoz. Face à Caroline Collomb, nul n’a osé prendre la parole ; ni Yves Botton (membre du conseil national), ni aucun autre n’a eu le courage de répéter publiquement les critiques que contient le texte qu’ils ont écrit. Pas un mot de leur part sur leur inquiétude que les Marcheurs soient tenus à l’écart des futures listes municipales que Gérard Collomb, fidèle à son habitude, est une nouvelle fois décidé à constituer en dehors des partis politiques.
Il est visiblement très facile de critiquer Caroline Collomb en privé ou sur papier. Et quasiment impossible de le faire face à celle qui nourrit de fortes ambitions politiques pour 2020.
Voici les marcheurs...un pas en avant cinquante en arriére!!!
Signaler Répondreen plus ils n'osent pas s'exprimer devant une personne qui ne représente strictement rien sur Lyon!!!pathétiques marcheurs...a l'image de leur président
Des frondeurs en marchent?????
Signaler RépondrePour la fronde ce n'est pas le bon parti
Devant Caroline ou son mari?
Signaler RépondreMange à toutes les gamelles... une catastrophe s’annonce ! Je suis dégoûté
Signaler RépondreCaroline c'est Dark Vador
Signaler RépondreTous des faux culs qui s'écrasent devant la Collomanupilatrice !!
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