Non-dénonciation d'abus sexuels : le cardinal Barbarin condamné à six mois de prison avec sursis

Non-dénonciation d'abus sexuels : le cardinal Barbarin condamné à six mois de prison avec sursis
Le cardinal Barbarin - LyonMag

Coup de tonnerre ce jeudi matin au tribunal correctionnel de Lyon.

Le cardinal Philippe Barbarin a été reconnu coupable de non dénonciation d’abus sexuels dans le cadre de l’affaire Preynat. L’archevêque de Lyon, qui n'était pas présent lors de la lecture du jugement, a été condamné pour ces faits à six mois de prison avec sursis. La présidente du tribunal a déclaré coupable Philippe Barbarin " de non-dénonciation de mauvais traitement" envers un mineur entre 2014 et 2015.

Aucune peine n'avait pourtant été requise par le procureur de la République lors de l'audience début janvier.

A noter qu'un euro symbolique a été accordé aux parties civiles.

Les autres prévenus de l'affaire (Régine Maire, Pierre Durieux, Thierry Brac de la Perrière, Xavier Grillon et Maurice Gardes) ont eux été relaxés. La justice avait retenu une infraction pour Thierry Brac de la Perrière mais a estimé que les faits étaient prescrits.

Interrogé à la sortie de la salle C, l'un des avocats de Mgr Barbarin, Me André Soulier, a rappelé qu'il disposait de 10 jours pour faire appel ou non. "A bientôt !", a-t-il crié à la presse, comme une probable indication sur la décision que prendra son client.

Une démission à suivre ?

Et si Philippe Barbarin démissionnait ? C'est l'option évoquée en 2016 par Régine Maire, elle-aussi jugée au procès. L'ancienne bénévole du diocèse de Lyon avait indiqué sur TLM que le cardinal avait "pris conscience" de son erreur et qu'il était "libre pour assumer les conséquences, jusqu'au bout, si dramatiques soient-elles". A savoir "la démission, peut-être, quelque chose comme ça".

Un effet Grâce à Dieu ?
Et si la sortie du film Grâce à Dieu de François Ozon avait joué un rôle dans ce jugement ? Le cardinal Barbarin, joué par François Marthouret, y apparaît comme une personne complètement déconnectée de la réalité, qui a pris des décisions contestables.
Le choc des images dépeintes dans le long-métrage ont évidemment forgé l'opinion de nombreux spectateurs. Comme nous le confiait le président de la Parole Libérée François Devaux, qui croule sous les appels bienveillants mais aussi de nouvelles victimes.

Plus d’infos à suivre…

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32 commentaires
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Laicarde le 07/03/2019 à 10:36

A force de vous acharner sur le catholicisme, vous récoltez l.islam politique généralisé et vous l aurez bien cherché

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oui le 07/03/2019 à 10:15

alleluia ! justice est faite !

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