Mais lusieurs syndicats d’enseignants du Rhône, Sud Éducation, CGT Éduc’Action et CNT Éducation, contestent publiquement la liste des intervenants retenus pour cet événement. Dans une lettre adressée à la direction de l’EAFC et à la référente académique EAVR, ils affirment refuser la présence, selon eux problématique, de personnalités "proches des idées de l’extrême-droite".
Les organisations ciblent notamment Médéric Chapitaux, ancien gendarme, fondateur d’un centre de formation privé spécialisé dans la radicalisation dans le sport. Le communiqué relève plusieurs de ses prises de position, comme sa déclaration en 2023 sur CNEWS évoquant "une forme de séparatisme" lorsque des jeunes femmes souhaitent s’entraîner hors du regard masculin, ou encore sa proposition d’"étendre la loi de 2004 au monde du sport", y compris pour les parents accompagnateurs de sorties scolaires.
Les syndicats critiquent également la participation du philosophe Pierre-Henri Tavoillot, dont ils rappellent plusieurs déclarations relayées dans la presse : dénonciation d’une "extrême gauchisation des médias", des propos sur l’absence de danger que représenterait le Rassemblement national pour les institutions, ou encore une analyse assimilant la gauche à "une religion".
Sud Éducation, CGT Éduc’Action et CNT Éducation estiment que ces positions interrogent la pertinence de confier à ces intervenants une formation dédiée au principe de laïcité. Ils ajoutent que Richard Senghor, autre participant mentionné, présente surtout un parcours lié aux questions de sécurité, malgré un passage au ministère de l’Éducation nationale. En revanche, la présence de l’historienne Rita Hermon-Belot n’est pas contestée, ses travaux sur la pluralité de la laïcité étant jugés compatibles avec le sujet.
Les syndicats demandent que les formations financées par des fonds publics s’appuient sur "des professionnels de l’éducation ou de véritables spécialistes des questions traitées" et que l’EAFC "cesse immédiatement d’inviter des intervenants ayant des accointances claires et nettes avec la droite radicale et l’extrême-droite".
La gauche extreme, comme tout ce qu'elle touche, a bousillé l'enseignement en France mais comme d'habitude est la seule qui devrait pouvoir s'exprimer
Signaler RépondrePour les syndicats, seules les personnes proches de l’extrême gauche qui flirtent avec le communautarisme et qui appele à l’intifada en plein Paris peuvent parler de la laïcité! Face à ces monstres qui veulent détruire notre pays, nous ne céderons plus!! Le combat des idées doit continuer et nous ne devons plus nous taire face à cette extrême gauche du chaos!!!
Signaler Répondreon les voit moins s offusquer pour des réunions pro Palestine ….
Signaler RépondreQuand des intervenants sont proches voir militants extrême gauche pas de soucis, par contre la critiquer c'est direct être catalogué d'extrême droite. lol
Signaler RépondreAncien gendarme, le type est mieux placé que tous ces syndiqués pour parler de laïcité. Je suppose que la réalité qu'il a vécu sur le terrain ne correspond pas à leur narratif.
Signaler Répondre90% des personnels éducatifs sont de gauche mais c’est normal.
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