Pour rappel, cette place forte de Lyon, a commencé à être aménagée lors du premier mandat de maire de Gérard Collomb, à partir de 2001. Aujourd’hui ministre de l’Intérieur, ce dernier n’avait d’ailleurs pas manqué d’amener le président de la République Emmanuel Macron, sur place, au lendemain du sommet franco-italien fin septembre de cette année. Les Quais paraissaient alors ultra-sécurisés. Mais les Lyonnais le savent, c’est dans les pages faits divers de la presse qu’apparaît la plupart du temps cette partie de Lyon.
Toujours beaucoup de vols
Quai Victor Augagneur, entre janvier et septembre inclus, en 2016, 63 vols avec violences ont été recensés contre 36 cette année (-43%). Sur le quai Victor Augagneur, 10 vols avec violence ont été comptabilisés en 2016, 5 cette année sur le quai Général Sarrail.
Concernant les violences volontaires, il y a eu 16 plaintes enregistrées cette année contre 33 l’année dernière sur le quai Victor Augagneur. 8 en 2016 sur le quai Général Sarrail, contre 2 en 2017. Dans les chiffres transmis par la police lyonnaise, on retrouve également les violences sexuelles. Sur les deux quais, il a eu 4 procédures engagées en 2016 contre une seule en 2017. Malgré ces améliorations, les vols restent le point noir.
En effet, 367 faits ont été recensés en 2016, tout comme en 2017, sur les deux quais. Enfin, les vols à la tire ont augmenté. Les plaintes sont passées, sur le quai Victor Augagneur, de 39 en 2016 à 19 en 2017.
Un plan dès 2015
Le commissaire-divisionnaire Sébastien Sarti, le patron de la police nationale dans cette zone, explique qu’autour de 2015, "la situation était très compliquée. Il y avait alors beaucoup de bruit, des problèmes de salubrité publique, et un fort accroissement des actes de violences et de vols". Le dispositif policier "n’était pas efficace". Le point d’orgue de la violence sur les Quais, s’est sûrement déroulé en octobre 2015, lorsqu’un Lyonnais avait reçu un coup de tesson à la gorge.
Ainsi, tout a été revu de "de fond en comble". Des mesures ont été prises, à commencer par un nouveau dispositif d’éclairage. Une enveloppe de 70 000 euros a été débloquée pour maintenir l’éclairage public jusque tard dans la nuit, mais également afin "d’harmoniser l’éclairage pour que les policiers sur place voient bien ce qu’il se passe, tout comme les opérateurs derrière les écrans des caméras de vidéoprotection". Le deuxième axe de travail a été de revoir totalement le dispositif des policiers municipaux et nationaux. Des patrouilles adaptées aux différentes heures de la nuit ont été mises en place, avec par exemple des effectifs d’interventions qui passent en milieu de nuit ou des équipages de BAC au début du matin.
Un coffee-shop au cœur de Lyon
Une source policière, qui a travaillé près de 10 ans sur les quais du Rhône annonce la couleur : "les quais, c’était un peu Chicago". Tout d’abord pour lui, l’urbanisation n’a pas fait que du bien aux quais : "cela a amené un plus grand nombre de personnes…y compris des victimes potentielles !". Opérant de nuit, il devait choisir ses missions pour être plus efficace : "si à chaque fois que je passais devant un fumeur de cannabis je devais m’arrêter, je n’aurais rien pu faire pour stopper les faits graves comme les vols ou les violences. On m’a proposé de nombreuses fois du shit car j’étais habillé en civil, mais je laissais passer car la procédure est trop longue, les saisies de drogues trop petites. En plus, une fois que vous êtes levé, c’est terminé pour la soirée, tout le monde vous reconnaît".
Qui plus est que, selon le secrétaire général fédéral adjoint à la fédération professionnelle indépendante de la police, Yann Rouchier "les conditions d’interventions dans le secteur sont parfois très compliquées avec notamment des attroupements". Lors de ses années passées sur le terrain, il affirme qu’il y a des nuits, il a été "obligé d’éviter des bouteilles lancées par des individus". Selon lui, le manque de policiers est l’un des éléments qui expliquent ce genre de situation.
La municipalité, par la voix de l’adjoint au maire à la Sécurité Jean-Yves Sécheresse assure néanmoins que "dès que le GOM (groupe d’intervention mobile de la police municipale) est avisé, ça va très vite". Malgré une baisse encore espérée des faits de vols, il préfère mettre en avant de "bonnes statistiques sur la zone".
En cette fin d'année, et malgré le froid, les forces de l'ordre restent mobilisés. Car baisse des faits recensés ne signifie pas encore éradication de la délinquance.
Julien Damboise
Qui va aller porter plainte avec 3 g dans chaque bras ????? En pleine nuit aller voir pr vous-même les déchets incapables de retrouver leur chemin à dormir à meme le sol ou alors dans les Wc pourri qui pue à de jour comme de nuit , je les ai vu faire le nettoyeur au camion avec une cuve et bruit de malade un coup de Karcher et hop fini pas de désinfection juste de l eau un papier Wc et chao
Signaler Répondresur les quai se sont des milliers de bouteilles alcool sans parler des mégots en tout genre alors Chicago oui et toujours peut être moins de plainte mais toujours au temps le bordel par une minorité venu des quartiers qui casse les coui..... au étudiants ou fetard alcooliser
Signaler RépondreCe n est pas 3 voiture de police et 10 camera qui va changer les choses on les prend à droite et le problème sera à gauches ça ne fait une déplacer le problème
Signaler Répondreet les vols dans les voitures journalier dans les rues au dessus!
Signaler RépondreL'incarcération longue et incompressible des délinquants irrécupérables réglerait le problème et pas que sur les berges. Pour un cout moindre en plus, car si il est vrai que l'incarcération coute chère, les gens oublient trop souvent le cout caché de la délinquance.
Signaler Répondrec'est ce qu'il me semblait, tu ne comprends ni la parabole ni la réthorique.
Signaler RépondreDonc interdire le glyphosate ne soignera pas le cancer..
Signaler RépondreVous êtes fort en parabole mais pas en rhétorique ^^
et....?
Signaler Répondrele glyphosate n'est pas l'unique source de cancer...
Signaler RépondreSécuriser les quais c'est comme soigner le cancer au lieu d'interdire le glyphosate.
Signaler Répondre"si à chaque fois que je passais devant un fumeur de cannabis je devais m’arrêter, je n’aurais rien pu faire pour stopper les faits graves comme les vols ou les violences."
Signaler RépondreBien, ca commence a rentrer ! clap clap clap !! En fait a part nos gouvernements successif, y a des gens qui ce sont pas rendu compte que le cannabis était un moindre mal? Les pompiers passent leur samedi soir a récupérer des gens complétement bourré qui se battent, les flics pareil... Y a un moment ou il faut traiter ce problème de façon objective et arrêter de se cacher derrière une morale désuète. Et informer cette jeunesse qui a accès a tout, responsabiliser.. réduire les risques..