Il y a encore quelques mois, la paroisse de la Trinité en Beaujolais était installée dans le sous-sol de la salle des fêtes. Mais l’agrandissement de cette dernière a obligé la paroisse à trouver de nouveaux locaux. Un accord datant de 1989 prévoyait que la commune mette à disposition une salle pour exercer les activités paroissiales. Depuis janvier, cette nouvelle pièce se situe dans le même bâtiment que l’école publique. Une cohabitation vivement critiquée par les délégués départementaux de l’Éducation nationale (DDEN).
Le Progrès rapporte que ces derniers dénoncent la messe célébrée tous les vendredis dans la paroisse. Le prêtre attend certes que les enfants soient retournés en classe pour traverser la cour ce jour-là. Mais la présence de religieux dans le bâtiment pourraient, d’après l’un des délégués, influencer le cerveau des enfants. De plus, cela ne respecterait pas le plan Vigipirate, selon un autre délégué, qui indique que « si l’office est ouvert à tout le monde, cela pose un problème de sécurité ».
Des critiques auxquelles répond Mélanie Grisot, chargée de communication à la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale. Concernant le passage du prêtre dans la cour, elle fait allusion aux femmes voilées qui attendent à la sortie de l’école : « tant qu’il n’y a pas d’interaction, il n’y a pas de contre-indication. » Sur l’aspect sécurité, elle indique que cela relève de la compétence municipale, mais que l’inspection de l’académie va se renseigner sur ce sujet.
Enfin, lorsqu’un délégué a demandé pourquoi la messe n’était pas faite à l’église, le maire de la ville a répondu que c’était pour une question de confort. En effet, selon lui, l’église est difficile à chauffer l’hiver et il y fait froid à l’intérieur. Il ajoute que les offices retrouveront leur édifice d’ici la fin avril et que ce problème ne sera plus présent l’an prochain. En effet, la ville repassera à la rentrée 2018 sous le rythme de quatre jours et la paroisse sera ouverte le mercredi, jour où les enfants sont en repos.
Pardon ? La messe c'est à l'église, puisqu'on apprend qu'il en existe une, pas à l'école. C'est une infraction à la loi, à la sécurité comme je l'ai développé.
Signaler RépondreVous avez raison ,on y mettra des réfugiés clandestins,ils ont froid.
Signaler RépondreDes activités religieuses ne doivent d'évidence pas être pratiquées dans une école : cette disposition est d'évidence contraire à la laïcité française, à la sécurité des élèves.
Signaler RépondreLe directeur est responsable de la sécurité des personnes et des biens : il ne peut remplir cette mission si l'école est ouverte à d'autres activités.
Il faut faire cesser ce trouble en s'adressant au tribunal administratif.
Le maire a parfaitement bien répondu ! Bravo
Signaler Répondre