Cette évolution acte à la fois une modification du périmètre géographique et l’intégration d’un réseau de froid urbain, élargissant ainsi l’ambition initiale du projet.
Lancé en juin 2024, le projet prévoyait à l’origine la création d’un réseau de chaleur alimenté par des énergies renouvelables, avec une production située à Sainte-Foy-lès-Lyon, destinée à desservir les 5ᵉ et 9ᵉ arrondissements de Lyon, ainsi que Tassin-la-Demi-Lune, Sainte-Foy-lès-Lyon et Francheville.
À la suite des recommandations de l’ADEME, la Métropole a approfondi les études afin d’identifier le meilleur mix énergétique, en privilégiant la récupération de chaleur industrielle et la géothermie très profonde. Le BRGM a été missionné pour analyser le potentiel géothermique du secteur. Parallèlement, un potentiel important de chaleur fatale industrielle a été confirmé au nord du périmètre initial, entraînant une réorientation du projet.
Les échanges menés avec les communes concernées ont conduit à un changement notable. Les maires de Francheville et de Sainte-Foy-lès-Lyon ont exprimé leur opposition à l’implantation d’une chaufferie bois-énergie sur leur territoire. L’éloignement des nouvelles sources de chaleur identifiées à Collonges-au-Mont-d’Or ne permettant pas de garantir l’alimentation de ces deux communes, elles sont désormais exclues du périmètre.
En revanche, le projet est étendu aux communes de Collonges-au-Mont-d’Or et de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, afin de valoriser les sources de chaleur identifiées. La délibération intègre également la production et la distribution de froid collectif.
C'est très bien mais :
Signaler RépondreCombien pour les contribuables de la Métropole ? Qui en plus de payer une bonne partie des installations vont payer très cher l'énergie produite, pour les villes concernées...