Jouer en clôture de la 36e journée permettait à Rémi Garde de connaître
les véritables enjeux de cet affrontement avec Paris. Nice et
Saint-Etienne défaits ce week-end, l'occasion de s'assurer l'Europe en
battant les Franciliens était à porté de main.
Mais pour cela, il fallait battre la meilleure équipe du championnat,
même amoindrie par plusieurs suspensions.
Pour le match de dimanche, Rémi Garde décida de se passer de Malbranque,
suppléé par Mvuemba et surtout de Lisandro, remplacé par Gomis, double
buteur le week-end dernier. Les joueurs lyonnais étrennaient également
leur nouveau maillot pour la saison prochaine. Mais le scapulaire ne
portera finalement pas chance aux locaux...
La première mi-temps aura de quoi ravir un Gerland bondé et gonflé à
bloc. L'ambiance fut bien plus importante que celle du derby, et pour
cause, les actions se sont enchaînées des deux côtés.
Dans le camp lyonnais, celui qui se mit le plus en évidence, c'est
Clément Grenier, comme souvent ces dernières semaines. Le jeune milieu
met toujours son équipe dans le bon sens, distille de belles
transversales, notamment à Gueida Fofana et Yassine Benzia, un côté
droit qui va asphyxier Paris durant les 15 premières minutes.
Après quelques bonnes occasions de Gomis et Benzia, le club de la
capitale va sortir de sa torpeur. Blaise Matuidi, transparent jusque-là,
va reprendre la main au milieu et Zlatan Ibrahimovic, trop esseulé, va
semer la panique dans la défense de l'OL à chaque fois qu'il hérite du
ballon.
Il faudra un bon Lopes et un excellent Koné pour garder les cages
lyonnaises inviolées en première période. Et si Bafé Gomis vendange
encore quelques occasions, oubliant honteusement de servir Gourcuff,
c'est bien sur un score nul et vierge que les deux équipes rejoignent
les vestiaires.
En seconde période, Paris allait rapidement prendre l'ascendant en
ouvrant le score à la 53e minute. Jérémy Ménez, longtemps raillé par les
Bad Gones, trompe Lopes d'une frappe à ras de terre. Mathématiquement,
Paris est alors champion et va tout faire pour garder la maîtrise de la
rencontre.
L'entraîneur lyonnais proposera alors un réaménagement de son équipe en
faisant rentrer en jeu Lisandro Lopez à la place d'Arnold Mvuemba,
pourtant bien plus incisif que Maxime Gonalons (65e). Dix minutes plus
tard, sans que l'OL n'ai pu prendre le jeu à son compte, Rémi Garde fait
sortir Yassine Benzia pour Anthony Martial. Dernier changement côté
lyonnais, il intervient à la 82e minute. Le jeune Fares Bahlouli
remplace Bafé Gomis, resté muet ce dimanche.
Parfaitement regroupés, les
Parisiens allaient tranquillement tenir leur maigre avantage.
L'arbitre de la rencontre sifflera finalement la fin du match et c'est
toute une ville qui exulta. Paris attendait ça depuis 1994, le titre de
champion de France leur était logiquement décerné.
Avec cette défaite, Lyon garde seulement trois points d'avance sur l'OGN
Nice et quatre sur Saint-Etienne. La ligue des Champions est donc tout
sauf acquise pour l'équipe de Rémi Garde. Faux-pas interdits, surtout
samedi prochain puisque l'OL se rendra à Nice. Le vainqueur de la
rencontre prendra une véritable option sur la plus prestigieuse des
coupes européennes.
Non,
Signaler RépondreCar si un Émir du Quatar achète le club Lyon sera un jour peut être champion d'Europe.
Dans se bas monde, on achète tous avec du FRIC.
En tant que supporter rennais, je vous rassure, 3 points et beaucoup de buts seront offerts à l'OL à la dernière journée, ce qui suffira même en cas de défaite à Nice !
Signaler RépondreQuand je vois les remplacements lyonnais je me dis qu'une époque est définitivement tournée ....
Signaler RépondreBravo au QSG qui va régner pendant longtemps ... Nous, nous sommes devenus un petit club.
Ça va être chaud pour la troisième place .... Lille et Nice sont chauds !
GONALONS encore unepasse décisif !!!! il faut vite le vendre celui la car c'est une cata
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